Je réponds oui, ma thyroïde ne fonctionne qu'avec l'aide du Lévothyrox, mais la sérotonine, l'endomorphine et l'ocytocine sont bien secrétées, pas besoin d'aide. J'ai décidé une fois pour toute de ne pas me laisser déborder par des contrariétés et d'être heureuse au moindre moment de bonheur traversé, rire, être optimiste. Voilà, j'ai répondu à la question.
Aujourd'hui, j'étais ravie, contente de ma journée passée au Salon du livre à Vannes, le beau temps était là, il faisait même chaud sous les remparts
Il y avait des auteurs que j'aime, d'autres un peu moins, je n'avais pas aimé le dernier bouquin de Tatiana de Rosnay mais elle était très agréable à écouter, pétillante, elle peut être heureuse après avoir vendu 11 millions d'exemplaires de "Elle s'appelait Sarah"
Marc Levy et Didier Decoin ont pris sa place, nous sommes restés quelques minutes, je n'achète pas M.Levy, j'ai l'impression de lire toujours le même bouquin, j'apprécie D.Decoin, grâce à lui nous avons découvert le Cotentin, j'avais lu un de ses bouquins. Physiquement, il a beaucoup changé, c'est la vie !!
Une heure formidable en compagnie de Vladimir Fedorovski, ancien diplomate, porte-parole du mouvement des réformes, grand connaisseur de la Russie. Il racontait des anecdotes, la face cachée de l'histoire, et nous a captivé, il aime H.Vedrine, trouve Macron très adroit dans ses rapports avec Poutine et a prévenu, si la Russie et la Chine faisaient amie-amie ce serait terrible pour le reste du monde et même pour la Russie.
J'ai ri à ma place, un monsieur charmant a demandé à Christian si cela ne le dérangeait pas qu'il respire le même air que moi, il était amusant et lorsque V.Fedorovski a dit que l'Occident pensait que Poutine était partout, il m'a dit "Nous devrions regarder sous notre chaise", un vrai pince- sans- rire qui plaisantait avec tout le monde, il devait avoir les hormones du bonheur.
J'adore l'accent russe et leur sens de l'humour. Vladimir est enjôleur, il sait jouer de son charme.
Retour sous le barnum où tous les écrivains se tiennent, il y a ceux qui s'ennuient un peu et les autres, Aurélie Valognes (Mémé dans les orties) battait le record de longueur de queue, les gens ont besoin de ses histoires simples, Patricia Darré aussi avait du monde, ses livres sur son don de médium se vendent bien, les gens lui parlent tout bas. Mazarine Pingeot bavardait en attendant le lecteur ou la lectrice.
J'ai fait une petite causette avec Marie Sizun, comme chaque année, j'aime beaucoup ce qu'elle écrit, inoubliable "La femme de l'allemand", j'ai acheté "Un jour par la forêt" Elle a toujours sa maison à Ile-Tudy.
Et le tendre Jean Teulé, il a une voix douce, ses livres ne sont pas si tendres. Je le lis lorsqu'il publie, mon préféré "Le Montespan" il m'a dit "C'est parce que vous avez aimé l'histoire d'un homme amoureux" Sans doute. Lui est toujours amoureux de Miou-Miou.
Pour terminer notre visite du samedi, arrêt au stand d'Olivier Adam, je l'adore, j'ai tout lu de lui, il est beau, a les yeux de la couleur de la mer dans la baie de Saint-Malo, a un air mélancolique. Il en joue. J'attends de voir Romain Poertolas demain, pour décréter qui sera mon chouchou.
Je ne me suis pas arrêtée au stand de Grégoire Delacourt, il y avait du monde et j'avais lu son dernier bouquin.
Parce que demain, nous y retournons, il y aura Romain Poertolas, Katerine Pancol et d'autres, encore une fin de journée heureuse, normalement
La suite pour demain.
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