jeudi 28 septembre 2017



Je ne tweete pas, je serais bien incapable d'exprimer ma pensée en si peu de caractères ! je lis des tweets et je suis souvent époustouflée en constatant l'imagination des auteurs, si peu de lettres et tout dire.
Par exemple :
"La manifestation des retraités débute place de l’Opéra. Évidemment à la vitesse où ils défilent, ils n’arriveront à la Madeleine qu’à 17h..." 

Ou celui de Bernard Pivot "Merkel a gagné et elle est dans le pétrin. Macron a perdu et il est à l'aise. La démocratie est parfois très surprenante."




F.Pagny fait la une, Christian m'a  dit "Il ne faudrait plus acheter un seul de ses disques;" Je n'ai jamais acheté un disque de F.Pagny, je reconnais qu'il chante bien, même très bien.
Personnellement, si je devais m'exiler ce serait pour le soleil, pas pour les impôts, ça ne vaudrait pas le coup...Je trouve normal de payer des impôts, raisonnablement, ce n'est pas l'avis de tout le monde. Mon rapport à l'argent m'évite les ulcères d'estomac, ma pression émotionnelle n'est pas pour l'argent, pour les gens que j'aime oui.. Pauvres riches...


Cela cache quoi cette autorisation subite ? Elles devront se présenter au permis de conduire, je suis prête à parier qu'elles ne l'auront jamais, enfin la majorité. Conduire avec une burqa ? Vous les imaginez conduire une décapotable...
Supprimer la burqa serait déjà un vrai progrès, mais ces femmes sont sans doute consentantes, je ne peux pas juger.

C'est ce que j'ai fait aujourd'hui, un couscous, je n'ai jamais fait de tajine.

Les Birds, ils sont affreux.

Un clic sur le dessin.

SCRABBLE :

Hier sur ISC, j'ai joué MAMOURS, évidemment toujours au pluriel, et un DESAMOUR ou des DESAMOURS.

Plus tard, j'ai joué MUMUSE, invariable.

Je n'ai pas joué BOUZY, je l'avais oublié.
Il n'y a que deux mots qui se terminent par ZY, BOUZY et JAZZY qui est invariable.





mardi 26 septembre 2017


Le retour des vacances n'est pas de tout repos, il faut tondre, enlever quelques mauvaises herbes, faire les lessives, j'ai eu de la chance tout a séché et en septembre pas de repassage, je plie les affaires d'été pour les ranger, je pourrais avoir un sèche-linge mais je suis réfractaire, soyons écolo, protégeons la planète en n'utilisant pas ses ressources, je ne plaisante pas, c'est vrai. Il y a le soleil, le vent qui font très bien leur boulot et pour la vaisselle il y a nos petites mains ! 





A Argelès, le camping est tout près du lycée, nous le longeons et empruntons le même raccourci que les ados pour aller au village. Je suis toujours sidérée en constatant leur addiction au smartphone, ils marchent en regardant leur écran, sont ensemble mais solitaires, Google, Instagram, Facebook ont gagné la guerre, j'étais presque surprise en écoutant la conversation de deux gamines qui étaient derrière nous, sans téléphone, elles se confiaient ce que nous nous disions certainement à leur âge :
"Tu sais, je pourrais la dénoncer mais je ne le fais pas, je ne suis pas une balance, je n'ai jamais fait ça."
"Oui, mais elle est vraiment désagréable, je ne peux pas la voir." 
Deux enfants qui s'intéressaient aux autres, à leur manière !!

Je sais que Google a gagné la guerre en consultant les statistiques de mon blog su Google, le compteur Internet Explorer perd du terrain, beaucoup de terrain. Vous êtes plus nombreux à l'ouvrir avec Google.



Pour produire plus ils ne veulent pas voir la vérité, ils sont les premières victimes.
Il y a le glyphosate et le Lévothyrox qui font scandale en ce moment.
Je prends du Lévothyrox depuis plus de dix ans, j'ai pris deux boîtes de la nouvelle formule et il ne se passe rien, je n'ai pas d'effets secondaires, je ne vais pas les inventer. Le mannitol est largement utilisé dans l'industrie alimentaire sous le code E421, une dose minime dans l'excipient du Lévothyrox, l'acide citrique aussi. Les effets secondaires constatés ne sont pas liés à un dysfonctionnement de la thyroïde, alors quoi penser ? Faire un contrôle du taux sanguin, je vais le faire et nous verrons.. Chaque individu est unique. 

Aprés l'écologie, les nouvelles technologies, les médicaments, une petite histoire, je ne me suis pas du tout sentie concernée

Deux hommes sont à la pêche sur glace à leur trou de pêche favori. Ils pêchent tranquillement en buvant leur bière…
– Je pense que je vais divorcer d’avec ma femme, elle ne m’a pas parlé depuis plus de 2 mois, dit l’un deux.

Son compagnon continue lentement à boire sa bière à petits coups et dit alors pensivement
– Réfléchis bien… Des femmes comme ça, c’est dur à trouver…


SCRABBLE :

J'ai rencontré GAMBISTE au cours de mes promenades sur le web..un monde entre un gambiste et un cambiste...

Il y a 12 mots finissant par BISTE

CAMBISTE-cambiste adj. et n. Qui effectue des opérations de change.
cambiste n. (Finance) Personne faisant des opérations de change.
CEBISTE-cébiste n. (= cibiste) Utilisateur de la citizen band.
cébiste n. Variante de cibiste.
CIBISTE-cibiste n. (= cébiste) Utilisateur de la citizen band.
cibiste n. (Télécommunications) Personne communiquant avec une CB.
CLUBISTE-clubiste n. Sous la Révolution, membre d'un club politique.
clubiste n. (Histoire) Celui qui fréquentait les clubs politiques.
CRUCIVERBISTE-cruciverbiste n. Amateur de mots croisés.
cruciverbiste n. (Jeux) Amateur de mots croisés.
CUBISTE-cubiste adj. et n.
cubiste adj. Relatif au cubisme.
cubiste n. Artiste dont la création suit les principes du cubisme.
DABISTE-dabiste n. Employé de transport de fonds.
dabiste n. Employé(e) qui alimente de billets de banque les distributeurs de billets.
DOUBISTE-doubiste adj. (= doubien) Du Doubs.
doubiste adj. Relatif au Doubs, originaire du Doubs.
Doubiste n. Habitant du Doubs.
GAMBISTE-gambiste n. Musicien qui joue de la viole de gambe.
gambiste n. (Musique) Personne qui joue de la viole de gambe.
JOBISTE-jobiste n. Belg. Étudiant ayant un job.
jobiste n. (Belgique) Étudiant qui exerce un job de vacance.
TUBISTE-tubiste n. Musicien qui joue du tuba.
tubiste n. Joueur de tuba (instrument de musique).
tubiste n. (Désuet) Employé qui se chargeait de l'expédition des télégrammes (ou pneumatiques) par tubes sous…
UNIJAMBISTE-unijambiste adj. et n.
unijambiste n. Personne qui n'est dotée que d'une seule jambe.
unijambiste adj. Qui est unijambiste ou qui se rapporte à des unijambistes.












samedi 23 septembre 2017



Amis des oiseaux, bonjour.

Christian est en train de passer le karcher sur le toit de la caravane et croyez moi, ce n'est pas du luxe. Nous étions sous les pins à Argelès et les pins abritent des nids de tourterelles.
A Bergerac, les oies sauvages du Canada arrivaient en escadron façon patrouille de France, elles atterrissaient, se gavaient d'herbe ou de vers, faisaient ce qu'elles avaient à faire, tranquillement, repartaient aussi tranquillement. Le camping ne pouvait pas garder ses clients. Nous avions prévu de passer deux jours, c'était suffisant. Elles étaient belles, mais je n'étais pas candidate à "L'amour est dans le pré." je n'avais pas mes bottes.
A Moissac, rien à dire, les oiseaux étaient ailleurs.
A Argelès, les tourterelles faisaient les vendanges et regagnaient leurs nids le soir.
A Saint-Emilion, très beau camping au milieu des vignes, qui abritait un vrai bataillon de canards, "coin-coin, coin-coin." c'est bien connu les canards bégayent...Mais ils se couchaient tôt.
C'est la nature, ça me faisait rire lorsque Christian pestait, je comprends, c'est lui qui nettoie en ce moment, tout est clean, nous pourrons repartir la saison prochaine, mais plus jamais sous les arbres, parce qu'à Vichy ce ne sont pas les oiseaux, ce sont les fleurs des acacias qui volent.

A part ça, nous avons passé quatre semaines formidables, je suis vraiment contente de nos vacances, il faisait juste la chaleur que j'aime, d'accord nous avons eu quatre jours de temps vraiment gris et frais mais cela n'a pas duré.
Le dernier jour, nous sommes allés nous balader le long de la plage pour manger une glace, la dernière, le ciel était d'un bleu magnifique, décidément j'adore cette région, j'ai toujours le coeur serré en partant. Il faisait beau en arrivant chez nous, le ciel était bleu, cela adouci les regrets.


En parlant de glace, je ne sais pas si vous ressentez la même chose lorsque vous arrivez dans un endroit que vous aimez, la première glace a un goût joyeux, vous la léchez avec gourmandise, vous êtes heureux, la dernière n'a pas du tout la même saveur, vous croquez dedans, comme si vous étiez pressés d'en finir, puisque vous repartez pas la peine de s'attarder. Fini.



.Nous avons fait une étape à St-Emilion, ce n'est pas la première fois, ce village est très beau, il y a quelques années nous étions presque seuls dans les rues et là  tout le contraire, une foule sur les trottoirs, dans les petites rues, plein de chinois, d'allemands, de langues inconnues, il a fallu chercher une place pour se garer, les boutiques de vins sont nombreuses mais trouver une boulangerie n'est pas facile, elle est bien à l'écart. Dommage, ce village perd de son charme.
 Nous le faisons, pas l'adresse de la gendarmerie mais une autre. Si on vous vole votre voiture, ils iront ailleurs, mais le GPS est tellement bête, il risque de les amener chez nous par hasard...

Le GPS, je le hais.
Cette année il nous a fait passer dans le centre de St-Emilion, heureusement la caravane n'est pas immense et j'ai un bon chauffeur. 
Le truc rigolo, en sortant du camping hier matin,, il fallait franchir la barrière qui se relève, ce "couillon" de GPS pensait qu'il était sur l'autoroute, il a dit "péage." j'avais payé le camping, ça il ne le savait pas.
J'ai pris la relève et j'ai dit à Christian "Direction Melbourne." c'était pas mieux, il fallait aller à Libourne que nous n'avons jamais atteint puisque le GPS en a décidé autrement. Bref, nous sommes arrivés chez nous.
J'oubliais, à Thuir, si vous connaissez le centre de Thuir vous savez, ce ne sont que des petites rues, nous étions sans la caravane heureusement, il nous a fait prendre une ruelle et bingo! la ruelle était bouchée par un camion de déménagement, là ce n'était pas de sa faute mais quand même, nous faire passer par des rues aussi étroites, il a fallu reculer sur cinquante mètres.
Le plus terrible est lorsqu'il veut vous faire faire demi-tour sur l'autoroute parce qu'il n'a pas programmé les travaux qui ont été faits.
Je dis sans arrêt "Avant, nous n'avions pas de GPS, tout se passait parfaitement." J'ai plein de cartes chez moi, elles me servaient.

Ne parlons pas de toutes les catastrophes arrivées pendant que nous étions en vacances, les cyclones,  le tremblement de terre à Mexico qui ne peut pas nous laisser insensibles, il y en a eu deux petits en Bretagne, rien à voir avec ce qui s'est passé au Mexique.
Louis, mon petit-fils, est en train de visiter l'île du sud en Nouvelle-Zélande, celle qui est sismique, je croise les doigts.
Je suis très fière de lui, il s'assume complètement, il travaille, il fait des économies et il part découvrir une autre région, il vit ses rêves.

Voilà, nous allons reprendre nos habitudes, j'ai regardé mes dessins humoristiques que je ne regardais jamais en vacances, pas le temps, j'ai lu mais pas autant. Si, j'ai un dessin, toujours des oiseaux, et même deux avec la liseuse.
Je n'aime pas les liseuses.

Quant au scrabble, il y aura le festival de Sarzeau la semaine prochaine, je vais me remettre au boulot.




lundi 18 septembre 2017

Argelès -



Cela fait des années que nous venons dans la région et à chaque fois je regrette de ne pas avoir pris le train jaune, ce sera encore le cas cette année, il y a des projets que nous ne réalisons jamais, peut être qu'inconsciemment nous pensons que ce sera le but d'une autre année, prendre le train jaune à Villefranche de Conflent. Je crois savoir pourquoi nous ne le prenons pas, il faut se lever de bonne heure !

Nous n'avons pas trop circulé ces trois derniers jours, nous avons arpenté Argelès en long et en large, village et plage, en marchant, j'aime les petites rues qui ressemblent tellement à celles de l'Espagne ou celles de l'Italie. 
Hier, c'était la plage, il faisait très beau et pourtant la météo avait annoncé de la pluie, le marchand de glaces a dû y penser, je lui avais dit "demain dimanche, il pleuvra toute la journée, la météo l'a dit." "Mince, pas bon pour nous."
Il y avait du monde et j'entendais parler espagnol à tous les coins de rue, anglais aussi. Le marchand de glace vendait beaucoup, il y avait une vieille dame qui léchait avec gourmandise sa glace double, café-caramel, son arrière petit-fils (elle me l'a dit) la surveillait pour qu'elle ne se tâche pas, une autre personne âgée qui attendait avec patience ses churros "vous comprenez, je viens ici, ils en donnent quinze alors qu'a Saint-Cyprien j'en ai que huit." Pour trouver des churros il n'y a qu'à se laisser guider par l'odeur de friture...Nous n'avons pas mangé un seul churro, des glaces oui...cassis pour Christian, il prétend que c'est moins sucré, son analyse de sang était bonne alors il en profite, pistache pour moi.


Nous avons entamé la bouteille offerte par le festival d'Argelès, le Pélardon a les couleurs du pays catalan.

Demain, nous irons certainement jouer une partie de simultané au club d'Argelès, mercredi il sera temps de plier nos affaires et jeudi nous reprendrons la route pour rentrer en espérant que nous arriverons à passer au travers des manifestations, il faut bien choisir les dates..

Le blog sera certainement en pause pendant quelques jours. 

Voilà, les vacances tirent à leur fin, la routine va reprendre ses droits, la caravane sera rangée jusqu'à la prochaine fois, Vichy en mai, j'espère...plus nous vieillissons et plus le mot "espére" est présent dans notre vocabulaire..





jeudi 14 septembre 2017

Port Bou - Prieuré de Serrabone - Repos.



C'est beau, rien à dire. Nous sommes allés faire un tour jusqu'à Port-Bou en Espagne, enfin à la frontière espagnole, il ne faut pas craindre les virages et avoir le vertige. Il y a quelques années nous avions pris la même route pour visiter Cadaquès, le village de Dali, mais nous étions revenus par l'intérieur des terres. 
J'ai toujours été surprise par le changement de l'habitat et d'habitudes dés qu'une frontière est franchie, quelques mètres et plus rien n'est pareil, mais ils sont tous catalans, même les cyclistes ont un maillot jaune et rouge, en France et en Espagne.


Port-Bou

Cerbère

Cerbère et son fameux ancien hôtel qui a connu son heure de gloire, transformé en apparts et le train passe toujours aussi près. Je me demande comment font les gens pour vivre si loin d'une grande ville, la route n'est pas facile, Perpignan est loin, tout me semblerait compliqué.


Il y avait du vent, ne pas s'approcher trop près du bord..

Changement de paysage hier ; le prieuré de Serrabone situé au dessus de L'Ille-sur-Tet, une bonne demi-heure de montée sur une route étroite, toute en lacets, je croisais les doigts pour que nous ne rencontrions pas un car et même un minicar. 
Nous avons rencontré un automobiliste qui avait un altimètre pour savoir, mais il ne marchait pas ...
Cette visite était pour moi importante, je ne sais pas si vous allez comprendre, il y a huit ans nous avions visité le prieuré, je commençais à aller mal, très fatiguée, essoufflée, je me taisais, pensant que ça allait passer et je ne refusais pas les visites, j'avais beaucoup aimé cet endroit mais pas comme j'aurais dû, il me tardait de repartir, puis il y a eu l'hospitalisation un peu plus tard avec tout ce que cela comportait et hier j'avais envie de me sentir vivante, je revenais pleine d'énergie, j'étais bien là, j'ai apprécié et j'ai trouvé cet endroit toujours aussi beau, même plus beau que dans mon souvenir. J'étais vraiment heureuse, pourquoi cet endroit et pas un autre ? Mystère.
Il faisait un temps superbe, pas un nuage.

Christian en avait certainement assez de conduire dans des virages, en deux jours il a eu sa dose.

Je sais qu'il y a des épines sur les figues de barbarie, en Algérie elles sont plus grosses et nous les mangions, c'est délicieux, j'ai touché et aussitôt séance d'acupuncture, des épines minuscules dans les doigts, mais l'accueil du Prieuré a un remède, du scotch, il doit en rester une, je vais bien finir par la trouver. La dame me disait que les enfants touchent, on imagine la suite.




Les colonnes sont en marbre.


Vous pouvez lire l'histoire de ce Prieuré sur Wikipédia. Chose bizarre, les moines et les soeurs cohabitaient, il était mixte...ça me laisse pensive..C'était au XIème siècle, 10 siècles se sont écoulés, et comme m'a dit Christian avec malice, la crèche pour garder les enfants a dû disparaître...Vu l'inaccessibilité du lieu à cette époque, il ne devait pas y avoir beaucoup de contrôles....


Aujourd'hui nous bullons, il fait bon, nuages et ciel bleu.
J'ai fini mon bouquin "Au bout du chemin." je vais écrire une gazette..


lundi 11 septembre 2017

Le Racou- Festival scrabble - Port-Vendres -


Nous étions bien occupés pendant ce week-end, scrabble et encore scrabble, on ne s'en lasse pas !
Je regardais les photos du festival de La Rochelle qui a commencé aujourd'hui, la concentration des joueurs, je reconnais des visages rencontrés pendant des années, ils ne se lassent pas !



Jeudi nous sommes allés faire notre tour au Racou, Racou veut dire coin en catalan, un coin superbe, je dis toujours que ce hameau est un bijou posé au bord de la méditerranée, seule différence avec d'autres années où la plage était quasi déserte, il y avait du monde, il y a du monde partout. J'ai mis les pieds dans l'eau, j'en mourais d'envie. L'eau était bonne, il faut faire très attention, les baigneurs n'ont pas pied très loin, il vaut mieux être bon nageur.

Vendredi le festival commençait, parties originales, j'avais l'impression d'être en partie entraînement, je prenais mon temps pour chercher, je voyais trop tard, je m'amusais, résultat un classement pas vraiment satisfaisant, ce n'était pas grave, j'ai peu joué depuis Vichy. Mot à retenir GROOVER, je le connais, je ne l'ai pas vu.
Samedi les choses sérieuses commençaient, 168 joueurs, le mot d'ordre était concentration, il faut que je me concentre pour être concentrée !! J'ai bien aimé les quatre parties, 
intéressantes, la première était la plus difficile
Assez contente de moi, je débutais à la place 34, j'ai fini 28ème, j'ai fait quelques bêtises, j'ai inventé le verbe "looker"
alors que TOKAJ passait à 74 pts, j'ai loupé le début de la quatrième, le moment de ma sieste, je me suis reprise, ouf! il était temps, il ne fallait pas perdre le bénéfice des trois autres, ça m'arrive de lâcher. J'ai gagné un panier garni au tirage au sort. Beau week-end organisé par le club d'Argelès, Nadine Détré la présidente s'occupe de ce festival depuis huit ans, elle avait pris la suite de Jeanine Betsch.
Nous avons toujours aimé ce festival, j'espère qu'il perdurera. Vacances et scrabble, rencontre avec des amis scrabbleurs que nous ne voyons pas souvent, la Bretagne est loin des Pyrénées-Orientales. D'ailleurs, il faudra penser à remonter... Vous pouvez rejouer les parties, voir les résultats et des photos sur le site Scrabblevannes.jimdo.

Pour l'instant il fait beau, nous faisons une provision de soleil, balade à Port-Vendres, aujourd'hui.


Je radote, mais à chaque fois que je me retrouve à cet endroit, j'ai le coeur serré en pensant à mes parents qui débarquaient en 1962, ils quittaient l'Algérie pour toujours, mon père avait pu sauver sa voiture, une Dauphine verte, et ils avaient deux ou trois valises, rien d'autre, il était muté à Béthune...J'imagine la détresse de mes parents qui devaient refaire leur vie, recommencer à zéro, ils n'avaient plus rien.
D'autres se sont arrêtés à Port-Vendres, ils ne savaient pas où aller. La serveuse du restaurant me disait aujourd'hui qu'il y aurait une fête ce week-end qui rassemblerait des pieds-noirs, une sorte d'anniversaire pour ne pas oublier. Je ne suis jamais allée à ces rassemblements organisés par des copines d'école, je veux garder mes souvenirs de jeunesse, je pense que je n'aimerais pas me confronter à des visages qui je ne reconnaîtrais pas.
En parlant de restaurant, il était bondé, que des têtes blanches par deux ou par quatre, Christian a dit à la serveuse "Heureusement que nous sommes là pour rajeunir la terrasse." Elle a éclaté de rire. 

mercredi 6 septembre 2017

BANYULS et ST-CYPRIEN



Commençons ce journal de bord par le temps. Hier, il faisait beau, un peu d'air, aujourd'hui, il fait lourd, pas un brin d'air, le ciel hésite entre le gris et le bleu, silence absolu, même les oiseaux sont muets, ça me rappelle un matin à Argelès, je préparais le repas et d'un seul coup les oiseaux se sont alignés sur la clôture, silence, et tremblement de terre, pas trop important mais assez pour le sentir et faire bouger la table. Les oiseaux savent, tous les animaux ont ce sens du danger. Je suis tranquille, pas d'oiseaux sur la clôture.



Nous avons passé un excellent moment à Banyuls, j'aime beaucoup cet endroit, sans chichis, authentique, il y a des touristes mais la petite ville n'est pas envahie en septembre. Nous étions assis face à la mer et il y avait un banc tout près vite occupé par les mamies qui habitent là, elle viennent regarder les promeneurs et se raconter les dernières nouvelles, les jeunes s'arrêtent pour leur dire bonjour. Il était plus de 18h, en Algérie nous disions "Nous allons prendre le frais." elles font la même chose, ça rompt la monotonie d'une journée. 
Le ciel et la mer se rejoignent dans le même bleu, on sent l'Espagne tout près, ils tendent même des toiles dans les petites rues, sans doute pour se protéger de la chaleur.

Tant pis pour la poubelle, la maison me plaisait et Christian portait un teeshirt qui allait avec.



Nous regardions le prix des maisons affichées dans une vitrine, pas pour nous, par curiosité. Un monsieur était assis sur le rebord de la vitrine, son chien à ses pieds et il lisait, il m'a dit "Je peux me pousser." "Pas la peine, nous n'achèterons pas aujourd'hui." et il nous a répondu sans aucun accent "J'ai acheté ici et je regrette, je ne suis pas intégré, on me fait bien sentir que je ne suis pas d'ici, les Catalans ont trop de caractère." 
Je n'aime pas entendre ce genre de discours, pour s'intégrer il faut faire des efforts, ne pas faire son "kéké", on nous disait la même chose lorsque nous sommes arrivés en Bretagne il y a 32 ans "Vous verrez, ce n'est pas facile avec les Bretons."  Nous n'avons eu aucun problème, je n'ai jamais entendu "Vous n'êtes pas d'ici." Vraiment et pourtant la pointe d'accent de Christian ne trompe pas.
Nous sommes certainement des caméléons...


Un tour à St-Cyprien pour la forme, nous n'aimons pas trop, mais il y avait une boutique qui faisait des churros, des excellents churros, céder à la tentation au moins une fois. Plus de churros, des crêpes et des gaufres, non. Les stands de poissons frais sur le port étaient vides, il faut y être à 8h30 jusqu'à 11h, il ne faut rien nous demander le matin, je dors, ne soyez pas jaloux, je dors très bien.....je prends mon temps.

En rentrant de St-Cyprien, nous nous sommes arrêtés au Roussillonnais faire la causette avec René Auberville et Nadia, un bon moment. 
La journée se terminait, le temps passe trop vite. Tout à l'heure, nous irons au Racou, j'irai mettre mes pieds dans l'eau, je ne me baigne plus, j'ai pourtant tant aimé les bains de mer, mais bon...

SCRABBLE:

BAIN, AUBAIN, CUBAIN, URBAIN, PLEBAIN, RURBAIN,

THEBAIN, SUBURBAIN.

lundi 4 septembre 2017

Argelès port et plage

Le temps s'est remis au beau, hier gris et frais, cette nuit quelques gouttes, du pipi de chat, la fraîcheur était idéale pour marcher, nous avons fait le grand tour en passant par le port d'Argelès, pour admirer les barques catalanes, et j'aime ce port qui a la vue sur la montagne.



De la musique

Et nous sommes rentrés par la plage, chaque année il y a une exposition de photos, de très belles photos, en plein air.


"Enfants de la Mer poursuit la découverte des milieux naturels locaux à travers une exposition de photos grand format en plein air.
Cette année, honneur aux zones humides avec l’exposition " Aiguamolls d’aqui ". 
Etangs de Canet-Saint-Nazaire, de Leucate, marais de l’Empordà en Catalogne du Sud : ces espaces littoraux souvent mal connus du grand public recèlent une faune et une flore d’une richesse exceptionnelle. Leur rôle est essentiel, notamment dans le cadre des mouvements migratoires de nombreuses espèces d’oiseaux. Les zones humides sont malheureusement menacées par les activités humaines et les caprices du climat."

Si nous pouvions prendre conscience de la fragilité de notre planète..

Nous avons rencontré sur le chemin un petit garçon métis magnifique, trois ans, sa maman n'était pas loin, il a ramassé un caillou blanc, il est venu le poser dans ma main "Je te le donne." un cadeau, sa seule valeur inestimable, le geste d'un enfant heureux de donner, je lui ai dit "Tu es un enfant adorable, je vais le garder jusqu'à la fin de ma vie." il était content, il se tapait sur les cuisses et riait aux éclats. Son prénom est Thomas. Le caillou rejoindra les petites choses que je garde précieusement. Merci Thomas.

Sinon, il y avait encore un monde fou qui se baladait, c'était dimanche, je pensais que ce matin lundi il y aurait moins de monde, je me trompais. Nous sommes allés faire des courses et nous avons tourné en rond pour trouver une place sur le grand parking d'Intermarché, le magasin était bondé, un déferlement de retraités qui roulaient par quatre, je me marrais intérieurement en les écoutant, deux couples
"Est-ce que tu aimes ça ? Nous pourrions acheter ça ?" pas facile la vie à quatre.
Les petits-enfants sont retournés chez les parents, septembre est le mois idéal dans le sud, on peut sortir les bermudas à fleurs et les robes qui serrent un peu, le teeshirt avec l'inscription "Je suis l'Original." c'est vrai, il y avait beaucoup de copies.... 

Il y a quelques années, lors de notre dernier séjour à Argelès, nous avions fait un reportage, les couples qui se tiennent par la main, j'avais mis un petit texte qui est toujours d'actualité, vous cliquez sur le lien et vous découvrirez les photos


Le scrabble : le festival d'Argelès approche, nous commençons vendredi après midi, les originales.
J'ai retenu un mot : PYRÈTHRE, chrysanthème sauvage donnant un insecticide. Les moustiques n'aiment pas et nous n'aimons pas les moustiques, ils ne me piquent pas mais ils adorent la peau de Christian.