Les hypers exposent déjà les fournitures scolaires et les beaux cartables, les vacances viennent à peine de commencer. Chaque année je retourne en enfance lorsque je passe devant ces rayons. Nous n'avions pas le choix des cartables et nous ne changions pas tous les ans, le cordonnier recousait et donner un coup de neuf à notre vieux cartable, il durait des années, les seules nouveautés étaient les crayons, le stylo encre ou le porte-plume, la gomme, les cahiers et peut être une trousse, en faisant l'inventaire la veille de la rentrée, j'avais l'impression que cette odeur de neuf allait me donner l'élan pour bien commencer mon année, je ne pouvais pas mal travailler avec de si beaux crayons, malheureusement ils ne m'aidaient pas à comprendre l'algèbre ou la géométrie.
Je repense aussi au lundi matin, comme à l'armée, revue de casernement, nous devions nous tenir debout à côté de notre pupitre, montrer nos ongles qui devaient être impeccables, sinon tendre nos paumes pour un petit coup de règle bien appliquée et chanter "La victoire en chantant." avant la leçon d'instruction civique, les enseignants ne voyaient pas leur autorité remise en cause, nous les respections. L'instit, le curé, le docteur, trois personnes qui avaient tous les pouvoirs. Est-ce que c'était mieux? Sans doute en grande partie, pas complètement. Certains d'entre nous gardent peut-être des traces de cette éducation trop rigide.
Le moyen-âge lorsque nous racontons cela à nos petits-enfants, pourtant cela ne me semble pas si loin.
TROIS MOTS :
SEROTINE : Chauve-souris.
LUFFA et LOOFA : Courge d'Asie et d'Afrique.
POUCEUR et POUCEUSE : Auto-stoppeur au Canada.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire