Le Bloc Notes

dimanche 24 juillet 2016

Comme d'habitude, ils répondront aux journalistes qui eux raconteront n'importe quoi.

Exemple : "Le Monde." commente l'horreur de Munich :

'Jamais l'Allemagne n'avait connu une telle nuit."

Il a quel âge le journaliste ? L'Allemagne a connu une nuit aussi horrible, mais il y a longtemps, il ne connaît pas son histoire. La nuit s'appelle "La nuit des longs couteaux."

Nous ne devrions juger que les jours qui suivent, ne pas écouter en direct, trop de mensonges, trop d'enjeux politiques qui n'ont rien à faire dans ces histoires de tueries.

L'histoire de Nice est nauséabonde. Qui dit la vérité ? Estrosi ne semble pas tout blanc. Les journalistes sont souvent les responsables de nos angoisses.

Journaliste aurait pu être un si beau métier, cela a été un beau métier, il ne l'est plus, soumis à l'actualité immédiate, ils racontent n'importe quoi. Ne pas se laisser manipuler par les médias.

Je n'achète pas le journal, le quotidien, pas la peine, nous lisons des informations qui sont déjà rassises. Internet est là, bien, pas bien ? Il y a à prendre et à laisser. Alors je lis les peoples, c'est amusant, ils se marient, ils divorcent, ils ont un bébé, ils sont ruinés,ils font leur coming-out, Morandini est évincé d'Europe, déjà remplacé, ils ne font de mal à personne, je n'angoisse jamais si Vanessa Paradis a un nouvel amour, je m'en fiche si le précédent a du chagrin, c'est son problème.

Pokémon, c'est le sujet du jour sur Internet. Ils ne font de mal à personne, mais les enfants ne deviennent-ils pas des moutons ? Nous avons eu trois enfants, mais nous sommes passés à travers de toutes ces modes, pas d'ordi, pas de console, pas de smartphone, ils jouaient avec des légos, un train électrique (ils ne travaillent pas à la SNCF pour autant)

elle jouait à la poupée, à la dînette. Ils faisaient du vélo, se déguisaient pour nous offrir des spectacles, j'appréhendais ces moments, ils se disputaient dans les coulisses, l'aîné était le chef, les autres devaient obéir et toujours un qui décidait de faire grève, le spectacle était fichu, il fallait démonter le décor.

Le grand faisait des maquettes, un jour il avait coupé le fil de l'aspirateur pour la voiture, il lui fallait un semblant de circuit électrique sur sa maquette de Los Angelés, ou mes livres de Reader-digest (c'était la mode) n'avaient plus de couvertures, elles étaient devenus les murs des maisons. Il voulait être architecte.

Mais je ne regrette pas les Pokémons.

Jusqu'où iront-ils ? C'est sûr, ils ne remonteront pas à 49,3 % Ceux qui les remplaceront auront le même sort, il ne faut pas qu'ils rêvent, à moins qu'émerge de cet océan de candidats, un homme qui nous fera rêver, croire, mais lequel ? J'ai peur qu'il n'existe pas.