samedi 26 septembre 2015


"L'automne est le printemps de l'hiver"
Henri de Toulouse-Lautrec.

J'aimerais bien le croire, il avait dû abuser de l'absinthe.
Les jours raccourcissent,  le soleil est à peine tiède, j'ai encore la peau un peu brune, souvenir de l'été, la pelouse est mouillée le matin, les glands et les feuilles des chênes envahissent la pelouse. Pour me consoler je dis "Finalement, plus que trois mois à attendre pour que les jours rallongent".
Je répète et je répète encore, j'ai horreur du mois de novembre qui arrive. Un an de plus en novembre, j'ai trouvé ce dessin sur le web : 
Ma tête pense d'une façon, je ne sens pas les années, mon corps pense autrement, il m'arrive de dire "aïe" en me relevant. Je sélectionne, je ne veux plus m'embarrasser de ce qui me dérange. J'aimerais bien comprendre le fonctionnement du cerveau, comment fait-il pour envoyer au diable certaines choses et garder ce qui nous arrange? J'ai encore envie de croire que le monde est beau, pas envie d'entendre "Avec l'expérience, tu devrais savoir", voilà, même si novembre arrive, j'ai besoin d'être heureuse, j'aime la vie, j'aime les gens, même si je devine que certaines personnes ne méritent pas d'être aimées, pas tout à fait naïve. Je sélectionne sans bruit.

Hier nous sommes allés à Sarzeau, je vais vous avouer une chose que je cachais, j'ai joué sans la boule au ventre,  j'ai joué avec plaisir. Ces derniers temps je n'allais pas au scrabble avec joie, je n'avais plus envie, j'étais en pleine réflexion, si je ne jouais plus vous alliez me manquer, plus de liens sociaux, 30 ans de scrabble ce n'est pas rien, je sais que je suis capable de rester chez moi sans m'ennuyer, je lis beaucoup, il y a internet, le jardin aux beaux jours, mais je ne voisine pas, je n'ai jamais aimé, les voisins ne sont pas des amis choisis, je reste polie sans plus. Nos petits-enfants son grands, plus besoin de s'en occuper. Je n'allais plus pouvoir entretenir mes blogs, Christian veut bien s'occuper de tout ce qui est technique sur le site, il s'investit beaucoup, mais pas trop du contenu, sauf les parties, ce site m'aurait furieusement manqué, il est chronophage et tellement agréable à tenir. Il fallait que je prenne une décision, je l'ai prise, je vais continuer à jouer, ma boule au ventre est en train de disparaître. Je jouerai bien, je jouerai mal, qu'importe. Hier, j'ai rencontré Lulu Wohler à Sarzeau, une vraie cure de bonne humeur, de rires, elle a 86 ou 87 ans je ne sais plus mais elle me fait toujours autant rire, des réflexions courtes mais percutantes.

Tout est dit. L'argent pourrit tout, Platini s'est fourvoyé, l'idole des gamins des années fin 70-80 est soupçonné. Il a été fort bien payé, c'était quoi comme boulot?

Les maires de droite ont peur de faire construire des logements sociaux, leur environnement douillet pourrait disparaître, mais si vous voulez habiter à Vichy pas de problème, j'entendais qu'une quantité  de logements était vide, 66 m2 350 euros par mois, vue sur le plan d'eau et si vous jouez au scrabble le festival à votre porte. Absurdité des lois, la ville est condamnée parce qu'elle ne respecte pas les quotas. Neuilly respecte les quotas?


Une petite histoire "blonde" Pardon, je connais des blondes qui sont très intelligentes

Un camionneur s’arrête à un feu rouge, une blonde le rattrape. Elle sort de son auto en courant vers le camion et frappe sur la porte. Le camionneur descend sa vitre et elle lui dit :

– Bonjour, mon nom est Alice et je veux vous dire que vous perdez votre cargaison.
Le camionneur l’ignore et continue sa route.
Quand le camion s’arrête à un autre feu rouge, elle le rattrape encore une fois. Elle descend en courant de son auto et court au camion. Elle frappe sur la porte. Le camionneur redescend encore une fois sa vitre.
Elle lui dit comme si elle ne lui avait jamais parlé :
– Bonjour, je suis Alice et je veux vous dire que vous perdez votre cargaison.

Secouant la tête, le camionneur l’ignore encore une fois et continue son chemin. Le feu passe au vert, le camionneur embraye et poursuit sa route. Voyant que la blonde compte encore insister, c’est lui qui prend cette fois les devants. Il se dépêche, sort de son camion et court à l’auto de la blonde. Il frappe sur la portière, elle descend la vitre et il lui dit exaspéré :
– Bonjour, je suis André, c’est l’hiver et je conduis un CAMION DE SALAGE !!…

SCRABBLE :

Deux parties à Sarzeau, j'ai joué la première à -10, elle était facile. Erreur de tirage sur un scrabble pendant la deuxième, dommage mais ça m'arrive, le seul coup où je n'ai pas regardé le tableau, j'ai pris un M au lieu du L. 


Il y a 4 mots de huit lettres finissant par GIQUE

AGOGIQUE-adj. Mus. Qui modifie passagèrement le tempo.
ALOGIQUE-adj. Contraire aux lois de la logique.
FONGIQUE-adj. Relatif à un champignon.
TRAGIQUE-adj. et n.m.


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