jeudi 26 juillet 2012

Un petit glaçon dans votre pastis? Photo prise par Yann Arthus-Bertrand.

Habituellement je n'aime pas l'eau glacée, je l'aime à température ambiante, mais depuis quelques jours elle est la bienvenue dans mon verre. Nous nous faisons un petit plaisir aussi, du vin rosé avec de la crème de pamplemousse en apéritif, le rosé bien frais évidemment, il parait que c'est très bon avec du rosé pétillant, nous essaierons. La canicule ne va pas durer, nous n'aurons pas le temps de choper une cirrhose. Je pressens que dans quelques jours je retournerai à mon thé bien chaud dans l'après midi, j'espère me tromper.

Hier soir, après dîner, j'étais bien installée dans mon transat sous la verdure, pas un brin d'air, il faisait encore 28° à 20h à Baden, je n'en pouvais plus de cette chape de chaleur, nous ne sommes plus habitués, je me suis relevée d'un seul coup, un exploit, d'habitude je me relève en trois temps à cause de mes vieilles douleurs, et j'ai dit à Christian "Allez, on ferme la maison et nous allons en bord de mer à Larmor-Baden, face à Berder, il fera meilleur.", pas un grand voyage, 3 km, pourquoi se priver. D'autant plus que nous avions eu l'idée d'aller jouer la partie du simultané à Plouharnel à 14h, en pensant que nous serions mieux dedans à l'ombre que dans le jardin. Nous étions en nage en jouant,
heureusement,,c'était une partie à vocabulaire courant, nous n'avions pas besoin de nous creuser les méninges, vous pouvez la rejouer sur le site.

Il faisait un degré de moins à Larmor, mais il y avait de l'air. Les touristes étaient heureux, ils squattaient les tables de pique-nique tout au long de la mer, se baignaient dans la marée montante. Au port, les gamins plongeaient de l'extrémité de la jetée en riant, éclaboussaient les pierres chaudes.Les bateaux regagnaient l'ancrage après avoir débarqué les familles, la mamie claudiquait, rechignant à porter les sacs du pique-nique, c'est marrant d'étudier l'attitude des gens lorsqu'ils sont fatigués après une journée de grand air. Ils semblent être seuls au monde, alors qu'il y a plein de spectateurs sur la jetée qui écoutent et regardent.
Nous avons retrouvé la vieille mouette du port, toujours fidèle, nous la reconnaissons à sa patte abîmée, elle claudique aussi, comme la mamie.
Plus loin, cela sentait un peu le graillon, la baraque à gaufres, crêpes, beignets etc.. fermait, l'huile avait dû beaucoup servir pour la friture.
En face de Berder un bar s'est construit, bel emplacement pour faire des affaires, les habitants grognent je me demande pourquoi, il ne dépare pas plus que toutes les maisons qui sont à côté. Ils s'habitueront. Vous avez remarqué, tout le monde veut sa vue sur mer, mais dès que le voisin s'installe ou qu'un étranger au pays veut aussi sa part, c'est l'hallali !
Puis tout se calme.
Nous avons marché le long du chemin côtier pour retrouver la voiture, toutes les maisons étaient ouvertes, laissant échapper des éclats de rire, comme les autres années. Arrivée à la maison, j'ai pris en route "Des racines et des ailes", j'ai admiré le joli village de Verteuil-sur-Charente, fief de la famille de La Rochefoucauld, au nord d'Angoulême, c'est justement notre route pour nous rendre à Argelès, je parie que nous ferons escale dans ce joli village, nous ne serons certainement pas les seuls.

TROIS MOTS :

FRAMIRE : Arbre d'Afrique, on peut le confondre avec le FRAKE, bien qu'il ait des feuilles moins larges que ce dernier.. Anag. Fremira-Frimera.

MESAISE : Malaise moral - Anag.EMIASSE - ESSAIME.

GEMMAIL et GEMMAUX : Vitrail..

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