dimanche 10 février 2013

Je suis plongée dans mon bouquin "La vérité sur l'Affaire Harry Quebert", au point d'oublier d'écrire un bloc-notes. Pourtant, ce livre parle de la difficulté d'écrire, un écrivain qui a écrit un best-seller et qui se retrouve à sec, sans idées, incapable de livrer un autre roman à son éditeur qui le presse, jusqu'au moment où....Passionnant.
J'ai une admiration sans borne pour les bons écrivains qui savent trouver l'histoire, construire leurs personnages, imaginer, se mettre tous les jours devant leur ordi ou machine pour écrire et subir les affres de la page blanche jusqu'à l'instant où tout se met en place. Je ne sais pas s'il y en a qui écrivent encore avec leur stylo. J'ai beaucoup lu Henri Troyat lorsque j'étais plus jeune et je sais qu'il a longtemps écrit debout devant son pupître avec son stylo. L'arrivée de l'ordi a tout bouleversé, on tape, on efface, c'est tellement plus simple mais beaucoup moins romantique pour les générations qui arrivent, il ne restera que des pages imprimées, les collectionneurs ne s'arracheront pas ces pages, sauf peut être celles de J.M Le Clezio, cet écrivain magnifique, qui écrit dans des cafés, assis sur un rocher, un extrait d'une interview :

Comment écrivez-vous ?
"Voilà comment je pense que les écrivains devraient travailler : il faut partir pour la campagne, comme un peintre du dimanche, avec une grande feuille de papier et un crayon à bille. Choisir un endroit désert, dans une vallée encastrée entre les montagnes, s’asseoir sur un rocher et regarder longtemps autour de soi. Et puis, quand on a bien regardé, il faut prendre la feuille de papier, et dessiner avec les mots ce qu’on a vu. Parfois, j’écris aussi par bribes dans le fond d’un café, j’y mêle des morceaux de conversations entendues, des images, des découpes de journaux. Il ne s’agit pas pour autant de mettre trop l’accent sur l’immédiateté. Il faut réviser ses textes afin de les perfectionner. Il ne faut pas confondre la « mise en récit », le lieu de l’instantané et la « dactylographie » qui est le lieu de corrections."

J'aime beaucoup "dessiner avec les mots."

L'autre soir, en regardant le documentaire sur les trains j'avais trouvé un sujet de roman pour un écrivain "Les copains du TGV", des hommes qui se retrouvent tous les soirs dans le même TGV qui relie Paris à Dijon, ils habitent en province et parcourent chaque jour ce trajet. Ils ont pris l'habitude de se réunir au bar désaffecté du TGV pour bavarder ou boire un coup, fêter les anniversaires des uns et des autres. Ils viennent tous d'un univers différent, il y a l'ouvrier et l'ingénieur, ils ne se voient que là, se séparent dés qu'ils arrivent à la gare, aucun ne connaît la vie intime des autres, on peut tout imaginer, un bon sujet de roman ou de série pour la télé.

Hier, nous jouions la deuxième phase des vermeils et des diamants. Deux parties. J'ai bien aimé les jouer, j'ai loupé deux scrabbles, un dans chaque partie, panique complète sur le premier, au point avoir pensé un instant que j'allais rendre un bulletin vierge et j'ai vu l'autre trop tard. Je ne m'en sors pas trop mal. Les parties sont sur le site, vous pouvez les rejouer, je ne vais pas commenter.
Nous sommes allés à Lorient. Nous connaissons très mal Lorient, ce n'est pas une ville que nous avons l'habitude de fréquenter, Quimper et Vannes oui, nous aperçevons Lorient de la voie express mais c'est tout. Nous nous sommes perdus, le GPS (c'est moi) était déréglé, j'ai bien cru que nous n'arriverions pas à trouver la salle de jeu, il faut vraiment connaître. Le club a une très jolie salle, bien chauffée, petits gâteaux, café, jus de fruit, pour nous recevoir et la faconde de Pierrick. Nous étions très bien installés, la bonne humeur régnait, quoi demander de plus? Suis-je bête, demander de bien jouer oui. Nous faisons ce que nous pouvons.

Aujourd'hui nous n'avons pas déménagé notre séjour, impossible, mais j'avais un grand tapis d'orient roulé, bien protégé dans le garage, jusqu'à présent je n'avais pas envie de le mettre dans notre pièce et là d'un seul coup, j'ai dit à Christian "Si nous remettions le tapis, ça changerait tout" et ça change tout. A une période de ma vie j'avais la folie raisonnable des  tapis. Christian est ravi, il m'a dit "On ne déménage plus??", je n'ai pas répondu à la question.

Nous ne voulons plus de chien pour différentes raisons et pourtant nous adorons les chiens, alors j'ai trouvé des animaux de compagnie qui ne sont pas dérangeants à nos âges, ils ne tirent pas trop sur la laisse.











QUELQUES MOTS QUI COMMENCENT PAR A ET QUI SE TERMINENT PAR SIE -
construction difficile, enfin pour moi.

ABASIE -  AMUSIE (z) -  ADIPSIE (+ t sapidite)  -  AGNOSIE  (ana.agenois-agonies-agonise-

songeai) -  AMNESIE (anag.aminees- anemies- animées- maniees- semaine)

ANOPSIE ( +h aphonies- + i épiaison -+J japonise- + l opalines- +n saponine - + t antiopes)

 -  APEPSIE (vous cherchez un R pour construire pepieras, mais il y a le scrabble sec) -

-  APHASIE -  APLASIE (+ c apicales - + d desalpai - + L epaillas - + n népalais - + t spatiale)

-  ASEPSIE (ana.epiasse-epaisse) -  ASTASIE (ana.asiates) - 

ATRESIE (anag. asterie) -

ACINESIE -  AGENESIE (saignee+ e) -  AGUEUSIE (gueusai + e) -  AKINESIE (un rajout

à KINESIE) 

-  AUTOPSIE (anag. epousait - epoutias - etoupais )  -


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