mercredi 27 février 2013

Hier, j'étais un peu feignasse pour écrire un bloc-notes, après la partie de scrabble à Baden, je me suis installée sur mon canapé et j'ai décidé de ne plus rien faire, c'est fou le temps qu'il faut pour récupérer d'une mauvaise nuit à mon âge, aujourd'hui ça allait mieux, j'ai même fait un tour à Vannes, il faisait très froid mais la Fnac était bien chauffée, je cherchais un bouquin de Sorj Chalandon recommandé par un scrabbleur , il n'y était pas, ils l'auront la prochaine fois.

Et si le bonheur consistait à se satisfaire de l'essentiel.

Pas de voiture, pas de téléphone portable, pas d'ordi, rien de superflu, pas d'impôts. Je vais certainement ne pas tarder à lire "Solitudes australes" de David Lefèvre (c'est peut-être le cousin de J.Pierre?). D.Lefèvre a choisi de vivre sur une île au Chili, l'île de Chiloe, loin de la société de consommation, une existence frugale en accord avec la nature, une vie lumineuse, le temps qui s'égréne, il retape sa cabane, examine la flore et la faune d'un oeil émerveillé, cherche sa nourriture quotidienne et médite. Ce grand voyageur a trouvé son paradis.
J'écris ça parce qu'aujourd'hui nous avons amené notre voiture à la révision.
Celui qui n'a pas de voiture n'a aucune idée des dépenses qu'il n'a pas besoin d'engager. On mène sa voiture pour une simple révision et le garagiste vous annonce que vous allez devoir changer ça, ça et ça, ce n'est pas urgent mais il faudra le faire et étant donné que nous ne sommes pas compétents dans ce domaine nous sommes bien obligés de le croire.
Ce ne sont pas des dépenses énormes mais elles s'additionnent à celles que nous sommes obligés d'accepter et nous n'avons certainement pas tout vu.
Je vais choisir quelle île? Réfléchissons bien avant de décider, est-ce qu'il y le wifi sur un îlot des Tumaotu, tant qu'à faire autant choisir la Polynésie, je ne vais tout de même pas aller sur une île du Pôle Nord.
J'ai une petite histoire, pas si petite, elle est assez longue, celle d'un informaticien naufragé :

Un informaticien pris dans une tempête fait naufrage et manque de mourir plusieurs fois quand une vague démente le rejette sur le rivage d’une île déserte. Épuisé, il se traîne sur le sable puis réussit à trouver un creux de rocher où il s’établit tel un Robinson.
Les semaines et les mois passent, notre homme subsistant grâce au lait de coco et à quelques bananes vertes est dans une profonde solitude. Au bord de la dépression, barbu et demi nu, tellement désespéré il décide d’aller se noyer,c’est alors qu’il entend une voix féminine :
- Hello !
Délire ? Hallucinations ? Une superbe femme, habillée chic-ville et parfaitement maquillée lui fait signe.
- Que vous arrive-t-il cher ami ?
- Heu, je suis naufragé, je me croyais seul sur une île déserte.
- Mais je le croyais aussi jusqu’à ce que je vous aperçoive. Je suis naufragée comme vous, depuis plusieurs années
- Plusieurs années ? Mais à vous voir on dirait que vous sortez du « France » et de ses galeries haute couture !
- Merci, c’est gentil ! En fait j’ai un petit métier à tisser en bois que je me suis fabriqué, et je tisse des fibres de coco. Pour la couleur j’ai trouvé de ravissants coquillages dont je tire une teinture .
- Mais ces bijoux ? poursuit l’homme, ahuri.
- Ils vous plaisent ? Je les ai fondus moi même à partir d’un minerai que j’ai découvert là bas à flanc de montagne. Mais suivez-moi, je vous invite plutôt à vous restaurer et à vous reposer chez moi, vous avez l’air épuisé.
Complètement hébété, le type la suit et découvre un superbe bungalow avec piscine. » Nom d’un chien, pense-t-il, elle est sacrement débrouillarde, cette femme « , et il s’affale sur le canapé.
- Je vous sers quelque chose à boire ? lui propose t-elle
- Heu, si c’est encore du lait de coco, non merci j’en ai ma claque.
- Du lait de coco ! Qu’il est drôle ! Non bien sûr ! Je distille un petit alcool dont vous me direz des nouvelles. Avec ou sans glaçons ?
Plus étonné de rien, le type boit d’un trait quelque chose qui ressemble fort à du whisky, et se voit proposer par la jeune femme une étape dans la salle de bains :
- Vous trouverez un rasoir sur l’étagère.
Douché, rasé de près, détendu, il revient au salon et voit son hôtesse vêtue d’un déshabillé transparent et très suggestif. Elle se colle contre lui et lui susurre à l’oreille :
- Dis moi chéri, je suis sûre qu’il y a quelque chose que tu n’as pas fait depuis très longtemps et qui te manque terriblement…
Décidément halluciné le type répond :
- Nan ??!!…Pas possible ! je peux aller consulter mes e-mail en plus ??!

Vous voyez, nous ne sommes plus capables de vivre sans l'ordi et aussi sans téléphone portable, la preuve dès que la voiture a été prête, nous avons eu un SMS pour nous prévenir qu'il fallait aller la chercher, mais pourquoi est-ce que nous nous sommes laissés embrigader dans cette société consumeriste?

La consommation de marijuana (ganja ou yamba) progresse en France, je vous assure que je n'en suis pas la cause malgré ce que dit cette image. Je n'ai jamais vu un "pétard", je suis aussi innocente ou ignare sur ce sujet que la maman de cette image, mais si ça soulage vraiment les douleurs, peut-être qu'un jour....Je rigole, mais des études ont été faites, ça soulage, ça permettrait de réduire le trou de la sécu !!



QUELQUES MOTS EN - GERE :

LEGERE - MEGERE - BERGERE - CONGERE - ETAGERE -  FOUGERE -  GOUGERE -

LINGERE -  LONGERE -  PEAGERE -  USAGERE -  VIAGERE -

AUTOGERE (e) -   BOCAGERE - LANIGERE (anag.algerien)- MENAGERE - 

PEDEGERE - POTAGERE - VELIGERE (anag.grivelee) -



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