samedi 14 décembre 2013


Le blitz est passé, trois parties cet après midi, les neurones chauffent mais personnellement j'aime bien, je ne sors pas de trois parties de blitz complètement lessivée comme lorsque je joue un tournoi normal. La concentration est moins longue et il y a  un certain état d'esprit, je loupe pas grave, ce mot n'aura pas été trouvé par la majorité, trop dur en 40 secondes.
On peut creuser des gros écarts si nous n'entrons pas tout de suite dans la partie, c'est ce qui s'est passé pour moi en jouant la deuxième partie, je me dispersais sur ma grille, mais je ne suis pas trop mécontente, cela aurait pu être pire.
Vous aurez les trois parties sur le site demain, à votre tour de vous amuser si vous ne vous êtes pas déplacés.
Le classement pour le centre de Vannes est affiché en page d'accueil. J'aime beaucoup cette salle de Séné, nous avions chaud, il y avait de la place, elle n'est pas bruyante, parfaite pour le scrabble. Merci aux arbitres et aux organisateurs qui se sont dévoués.

Hier soir j'ai beaucoup aimé "Faut pas rêver" sur la 3, ça se passait en Laponie dans le nord de la Suède. Très dépaysant. En roulant vers Séné tout à l'heure nous nous rappelions nos vacances en Suède, nous étions pliés de rire. Les pays nordiques sont des pays où la vie est hors de prix, je crois que c'était en 1978, pas de carte bleue à cette époque, nous n'en avions pas, nous n'avions pris que du liquide, la location était payée, c'était tout au nord de Stockholm, mais il fallait dormir en cours de route pour y aller, l'argent s'épuisait vite, les hôtels n'étaient pas donnés, les repas non plus, nous visitions aussi, l'Allemagne, le Danemark, tout ça coûte, un self en France coûtait à l'époque presque rien, là bas à 5 en 1978 c'était 500 francs, hors de prix, il ne fallait pas abuser. Vous remarquerez comme je parle encore en francs avec aisance, je pense toujours en francs !
Je crois bien que nous avions même fait dormir nos enfants dans un hôtel de passe, nous étions arrivés à Cologne en Allemagne assez tard, premier hôtel trouvé, nous avions pris deux chambres et toute la nuit il y avait eu de drôles de bruits et de la circulation dans le couloir.

Je me souviens encore comme si j'y étais de Christian qui étalait nos billets sur le lit de l'hôtel et qui devenait vert de peur en pensant qu'il fallait encore passer 15 jours de vacances et retourner en France. Nous avions bien le carnet de chèques mais il ne servait à rien en Suède. Moi cela me faisait rire, c'était l'aventure et j'aimais l'aventure, j'aime toujours, même une petite aventure reste une aventure, je n'arrêtais pas de lui dire "Mais nous avons Europe-Assistance, ils ne nous laisseront pas sur le bord de la route." et plus il me voyait rire, plus il s'énervait. Je n'étais pas du tout inquiète.
Arrivés sur place, joli chalet et comme il n'y avait rien autour que la nature nous ne risquions pas de faire des folies et en plus nous pouvions pêcher notre repas dans le lac avec un bâton, un hameçon et une ficelle, la nature était généreuse. Le lac était à bonne température, baignades gratuites tous les jours, il n'y avait même pas un marchand de glaces pour des tentations, une chance, vous imaginez ces pauvres parents français au milieu des Suédois, qui auraient dû refuser une friandise à leurs petits et donner une claque sur les fesses pour les faire taire dans un pays qui refuse la fessée !
La seule grosse peur que nous avons eu pendant notre séjour, Pascal qui avait 12 ans était tombé du lit superposé dans la nuit, la mâchoire sur le radiateur, un gros bleu, rien de cassé, mais nous avions Europe-Assistance...

Nous avions visité Stockholm au retour et ensuite cap sur la France directement sans s'arrêter ou une seule fois, plus un rond sauf 150 frs trouvés par miracle au fond d'un sac, du coup nous avons visité Bruxelles et repas au restaurant, pourquoi de priver, à Bruxelles nous pouvions manger pour 150 frs, La frontière passée un grand ouf! nous étions sauvés.

Cette histoire je l'ai peut être déjà racontée, je ne sais plus, mais nous nous la racontons souvent l'histoire de l'homme qui étalait les billets sur le lit d'une chambre d'hôtel en Suède, avec trois enfants qui ne se doutaient de rien et une femme qui est toujours confiante, une bonne étoile veille, comme disait ma grand-mère "Le bon Dieu ne laisse jamais mourir de faim les petits oiseaux". Cela n'arriverait pas à notre époque, les aventures ne sont plus ce qu'elles étaient.



Mais pourquoi est-ce que les femmes n'acceptent- elles pas le naturel? Est-ce que les hommes se font poser des prothèses pour les avoir plus grosses? Pas fous. Je n'arrive pas à comprendre cette course à la jeunesse pour une partie du corps alors que tout le reste fout le camp. J'aime les rides de la vie, notre corps a une histoire et c'est notre histoire.


Il suffit d'attendre, nous verrons, on ne pourra pas m'accuser d'infidélité !


Un clic sur la photo.




Les Birds, il suffisait qu'ils demandent.


SCRABBLE :

J'ai bien dû citer le mot que j'ai loupé cet après midi sur ce blog, je l'ai vu papier en l'air, je m'en veux beaucoup. Vous n'aurez qu'à deviner lequel c'est en regardant les parties, ça valait le coup de le jouer, il m'aurait fallu 10 secondes de plus. C'était aussi un souvenir d'un tournoi à Vichy.

Anagrammes : VISSEUSE - SUSVISEE

                        YPREAU - PAYEUR.


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