dimanche 14 juin 2015


Je suis en admiration devant le rouge de mes géraniums, les horticulteurs ou les floriculteurs inventent chaque année de nouvelles variétés toujours plus belles.

et nous en profitons lorsque nous sommes à l'intérieur, ce qui a été le cas ces derniers jours. Aujourd'hui, j'ai pu lire sur mon relax, la moitié du dernier roman de Kennedy, il faisait bon, chaleur idéale, c'est Michelle qui a acheté le bouquin, elle voulait le faire dédicacer par l'auteur qui était dans le Morbihan, elle avait renoncé, il y avait foule. 
J'aime bien cette citation de Kennedy :
"J'ai souvent pensé qu'on ne devient réellement adulte qu'au moment où l'on pardonne à ses parents d'être aussi imparfaits que le reste des humains et où l'on reconnaît qu'avec leurs limites, ils ont fait de leur mieux pour nous".

Ces enfants des écoles qui chantaient hier à Baden devant l'église ils pensaient quoi? J'aime bien imaginer ce qu'ils deviendront plus tard, je les regardais, tous si différents.
J'avais les yeux fixés sur celui qui ne voulait pas chanter, il avait l'air de s'ennuyer, sera t-il rebelle? Sur la photo il  a un haut bleu clair, juste à côté de l'instit avec la veste rouge.
Les parents étaient là, l'air radieux et attendri devant leurs enfants, ils prenaient des photos pour fixer ce moment, même si quelquefois il y avait une véritable cacophonie, l'instit faisait des grands gestes pour les calmer, c'était amusant.

Il y avait aussi un orchestre qui jouait du rock, c'était la fête de la musique un peu en avance.


A l'âge des enfants qui chantaient nous croyons que la vie sera éternellement un terrain de jeu, insouciance, rires, petits chagrins, papa et maman sont là pour tout aplanir.
A quinze ans, l'âge des premiers émois, à notre époque c'est même un peu plut tôt. Etre amoureuse, un beau projet, mais ce n'est pas un métier. "Tu veux faire quoi plus tard" quelle idée, est-ce que je savais vraiment? J'aimais être amoureuse, de la vie, d'un garçon, d'un acteur de cinéma, j'aimais écouter mon coeur palpiter.
A vingt ans, la liberté pour beaucoup, est-ce que les jeunes se préoccupent vraiment de ce qu'ils seront plus tard? Ils font la fête, des bêtises, pensent aux filles, aux garçons, noient leur spleen dans de la vodka-coca, c'est très à la mode la vodka. A vingt ans j'étais maman.
La trentaine, plénitude de la vie, j'ai adoré ma trentaine, tout est encore possible à trente ans, nous sommes sereins, rien ne peut nous arriver puisque nous avons trente ans.
Mince déjà quarante ans, la fameuse phrase "Il faut que tu avances, il ne faut pas se retourner ça sert à rien" Ouais!
Tous les projets commencent à s'effriter, faire le tour du monde avec un camping-car, les enfants qu'il faut finir d'élever, leur donner des chances pour qu'il fasse un jour ce tour du monde, mais mince ils n'ont pas les mêmes désirs que nous, eux aussi sont amoureux, eux aussi rêvent d'avoir la même vie que dans "La petite maison dans la prairie", des enfants etc. et ces enfants qu'ils font il faut les garder pendant les vacances, adieu étés tranquilles pour parcourir le monde.
La cinquantaine, déjà, là ça commence à devenir sérieux, l'arthrose menace, la presbytie aussi, tous les rêves ont du plomb dans l'aile. 
La soixantaine, c'est assez surprenant, j'ai bien aimé la soixantaine, je ne sais pas pourquoi, une autre partie de la vie commençait alors que les autres "taine" me semblaient à chaque fois la fin d'une époque. 
Septuagénaire, tiens pourquoi plus de "taine"?
Plus que jamais l'impression que le temps rétrécit, se dire quelquefois "Combien de temps encore avec lui?" réaliser que la vie passe à toute allure en emportant nos rêves mais se dire aussi que la vie a souvent été belle, joyeuse, la chance était là au bon moment, ne pas avoir de regrets parce qu'il est impossible de réaliser tous nos rêves, juste se fabriquer une jolie vie pour justement ne pas avoir de regrets, se débarrasser de tout ce qui est encombrant, et comprendre que la jolie vie ne passe pas obligatoirement par la société de consommation mais par un sourire, l'amour, l'amitié, la nature, la lecture, mais ça on le comprend assez tard, dommage.

Tiens, vivre à Cabo-Polonio au bout du monde en Uruguay, dans une petite maison avec le minimum, j'aimerais aller là-bas, voilà que je recommence à rêver, ce n'est donc pas la fin des rêves! Bon signe.
Est-ce qu'il y a des moustiques à Cabo-Polonio?


SCRABBLE :

Le club de Landivisiau n'a pas gagné à la finale des interclubs à Carpentras mais il s'est bien défendu. Bravo aux joueurs qui ont fait ce long voyage pour jouer un week-end et représenter la Bretagne.
Jean Denouel a mis un beau message sur le livre d'or :



  • Vaillante équipe de Landivisiau, toute la Bretagne salue votre magnifique parcours ! Nous comprenons le petit coup de mou que vous avez connu lors de cette funeste quatrième partie. Cela arrive aux meilleurs . Regardez les résultats des équipes françaises de foot, surtout l'équipe féminine car c'est bien le résultat que je regrette le plus.
    Bravo à Malou, Paulette, Marie-Ange, Philippe, Alain et Jean ( bel exemple de parité) Vous nous avez fait rêver et j'y ai cru ! Vous étiez les meilleurs mais j'aime bien l'équipe de Vichy, Hannah étant ma vichyssoise préférée :) Quelle belle épreuve ! Amitiés de John à tous

  • Hannah dit toujours à Jean qu'il est son diamant préféré.



    • Il y a 3 mots de sept lettres finissant par ROL

      ARGYROL-n.m. Antiseptique.
      CHABROL-n.m. (= chabrot) Mélange de bouillon et de vin.
      POMEROL-n.m. Vin de Bordeaux.

      Il y a 3 mots de huit lettres finissant par ROL


      CARBUROL-n.m. Carburant de substitution à l'essence.
      FURFUROL-n.m. (= furfural) Chim. Composé carboné toxique utilisé dans l'industrie.
      GLYCEROL-GLYCÉROL n.m. Glycérine.



      Aucun commentaire:

      Enregistrer un commentaire