mercredi 30 mai 2012

Nous avons quitté l'Ardèche sous le soleil, j'ai aimé ce département, après un saut de puce d'un peu plus de 100 km, nous sommes dans la Drôme provencale. Comme à chaque fois, dès que je dis ou que nous disons "C'est vraiment joli." Christian ajoute "Nous devrions habiter ici.". Je sens chez lui une petite nostalgie de son midi, beaucoup plus depuis qu'il vieillit. Hier, lorsque nous roulions vers Nyons, que nous traversions des petites villes si souvent visitées lorsque nous venions dans le Midi en vacances, je le sentais heureux de revoir les noms de Pierrelatte, Viviers, Bollène, Valrèas est tout près du camping, ses cousins habitent cette petite ville, il a des souvenirs avec eux, les panneaux routiers indiquaient Orange, Avignon, toute son enfance.

Il y a un mobil-home à  vendre au camping, si ça vous intéresse, vous ne pourrez pas dire que je ne pense pas à vous.

Les paysages changeaient au fur et à mesure que nous roulions, beaucoup de vignes, des oliviers, les toits des maisons ne sont plus les mêmes, c'est la Provence.
J'avais repéré un camping sur mon guide "Les terrasses provencales", nous ne nous sommes pas trompés, un jeune couple très accueillant, des beaux emplacements et cerise sur la gâteau, le wifi gratuit dans la caravane, ce n'était pas le cas en Ardèche, 18 euros pour 4 jours. A Vichy, le wifi était aussi gratuit. Il y a des campings plus ou moins généreux !!

Je suis installée dehors pour écrire ce bloc-notes et les odeurs de romarin et de lavande me chatouillent les narines. Pour l'instant il fait beau. Il y a des coins intéressants à voir dans cette région, Vaison la Romaine, Buis-les-Baronnies, Nyons évidemment. Je prendrai des photos.

Je vais acheter des cerises sur le bord de la route, les marchands sont installés. la vie est douce, je n'écoute pas les infos, j'essaie de ne pas penser aux contrôles qui m'attendent en rentrant, comme m'a dit mon médecin "Pensez à vous, profitez de ces moments, c'est le meilleur remède.". Je vais bien, seul mon genou se rappelle à moi de temps en temps, il y a des bons patchs à appliquer, pour l'instant ils me soulagent et j'essaie surtout de ne pas y penser, et ça marche.

Quant au scrabble, j'essaie même pas de ne pas y penser, je n'y pense pas tout simplement, ce désintérêt prolongé m'inquiète, d'habitude c'est une affaire de trois ou quatre jours, là cela fait 10 jours et je n'ai pas encore ouvert mon jeu, j'ai intérêt à m'y mettre avant St-Etienne. Vichy a été trop dense, j'en suis persuadée, une indigestion, l'an prochain si j'y retourne je ne jouerai pas tous les tournois, deux suffiront.
En rentrant, le 22 juin, nous jouerons les douze heures du scrabble au club de Baden, parties amicales, ce sera pour s'amuser, sans se prendre la tête, de 14h à 2h du matin, avec des pauses goûter, un petit repas le soir. Viendra qui veut, il suffit de s'inscrire auprès de Simone pour le repas,  je crois que nous sommes déjà une vingtaine d'inscrits.
J'ai un si bon souvenir d'une nuit du scrabble à Vannes, nous avions tous ri aux larmes, la nuit s'était écoulée comme dans un rêve, nous étions rentrés chez nous à 8h du matin, en nous promettant de recommencer. Pas de compétition, que du plaisir.

Je vous laisse, mais avant je vais mettre trois mots, il faut que je reprenne mes habitudes :*

MILLADE : Du petit mil.

BANGIEE : Une algue rouge. Anagramme BAIGNEE.

MOUSSOT : Pain de gruau- ou MOUSSEAU;



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