samedi 9 juin 2012

Je n’ai pas regardé les numéros gagnants à l’Euromillions, j’espère que l’un d’entre vous a gagné, un petit peu, je ne vous souhaite pas de gagner cette énorme somme, à mon avis c’est plus un malheur qu’un bonheur de gagner autant d’argent, je ne saurais pas quoi en faire, même en partageant en quatre cela ferait encore trop, c’est mon avis, peut être pas celui de mes enfants qui voient ça d’un autre œil. Il arrive un moment dans la vie où tant d’argent embarrasse.

Je disais à Christian que si je gagnais un jour au loto j’achèterai une Audi, j’aime beaucoup cette voiture, une très belle caravane, peut être une maison dans le midi et après ? Après, ma vie continuerait comme maintenant, sauf qu’il y aurait le souci de consulter son compte en banque tous les jours, faire des placements, et en ce moment ce n’est pas le plus simple, que de tracas ! Finalement, je ne suis pas une femme d’argent, je suis heureuse avec ce que nous avons, et ce serait indécent de se plaindre face à des gens qui doivent compter tous les jours pour acheter le strict nécessaire. Des enfants qui avouent que leur maman ne mange pas à sa faim tous les jours pour qu’eux puissent partir à l’école le ventre plein, c’est bouleversant.

Tiens, j’achèterai des tonnes de marchandises pour donner aux restos du cœur ou à ces épiceries qui vendent à un prix dérisoire aux familles désargentées. Je peux écrire, je n’ai toujours pas gagné au loto, et le rêve est peut être plus beau que la réalité.  

Hier, le temps était plutôt gris et frais en soirée, ce matin grand ciel bleu, pas un nuage, nos voisins Hollandais qui ont remplacé les charmants français cherchent l’ombre, c’est rare. A midi, nous avons tout de même mangé dehors, j’avais trouvé des petites sardines de la méditerranée à faire au grill, des toutes petites, on peut tout manger, l’arête aussi, elles étaient délicieuses, bien meilleures que du caviar. Un petit tour à Nyons dans la soirée, Nyons que nous nous lassons pas de parcourir, il y a toujours quelque chose à découvrir, hier c’était un passage très étroit qui relie les berges de la rivière à la vieille ville, ça sentait très bon dans ce passage, évidemment il y avait les cuisines d’un restaurant marocain, des odeurs familières me chatouillaient les narines.

Pour Sylviane de Vernon (et pour les autres aussi) : J’ai lu « La reine des lectrices » de Alan Bennett, j’ai apprécié cette analyse intéressante de la lecture, j’ai aimé cette fiction qui décrit une reine Elizabeth accroc à la lecture à 80 ans et qui est saisie par l’envie d’écrire à son tour : « Non, monsieur le ministre de l’intérieur. Comme vous le savez sans doute, les livres produisent rarement un effet aussi direct. Ils viennent plutôt confirmer une opinion ou une décision que l’on a déjà prise, parfois sans s’en rendre compte. On cherche dans un livre la confirmation de ses propres convictions. Chaque livre, à tout prendre, porte en lui un autre livre. »

Elle découvre que chaque livre l’emporte vers un autre livre.

Il n’est jamais trop tard pour se mettre à la lecture. Une passion qui peut être ne vous quittera plus et vous envahira.


TROIS MOTS : 

LUNETIER : Un mot simple mais que je n’ai pas formé hier, un nonuple avec le E sur la grille. J’avais RUILENT sec. Zut, zut et zut 

RECINGLE : Un outil d’orfèvre, il peut aussi s’écrire RESINGLE. 

CINCLE : Un passereau.

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