Je
disais à Christian que si je gagnais un jour au loto j’achèterai une Audi,
j’aime beaucoup cette voiture, une très belle caravane, peut être une maison
dans le midi et après ? Après, ma vie continuerait comme maintenant, sauf
qu’il y aurait le souci de consulter son compte en banque tous les jours, faire
des placements, et en ce moment ce n’est pas le plus simple, que de
tracas ! Finalement, je ne suis pas une femme d’argent, je suis heureuse
avec ce que nous avons, et ce serait indécent de se plaindre face à des gens
qui doivent compter tous les jours pour acheter le strict nécessaire. Des
enfants qui avouent que leur maman ne mange pas à sa faim tous les jours pour
qu’eux puissent partir à l’école le ventre plein, c’est bouleversant.
Tiens,
j’achèterai des tonnes de marchandises pour donner aux restos du cœur ou à ces
épiceries qui vendent à un prix dérisoire aux familles désargentées. Je peux
écrire, je n’ai toujours pas gagné au loto, et le rêve est peut être plus beau
que la réalité.
Hier,
le temps était plutôt gris et frais en soirée, ce matin grand ciel bleu, pas un
nuage, nos voisins Hollandais qui ont remplacé les charmants français cherchent
l’ombre, c’est rare. A midi, nous avons tout de même mangé dehors, j’avais
trouvé des petites sardines de la méditerranée à faire au grill, des toutes
petites, on peut tout manger, l’arête aussi, elles étaient délicieuses, bien
meilleures que du caviar. Un petit tour à Nyons dans la soirée, Nyons que nous
nous lassons pas de parcourir, il y a toujours quelque chose à découvrir, hier
c’était un passage très étroit qui relie les berges de la rivière à la vieille
ville, ça sentait très bon dans ce passage, évidemment il y avait les cuisines
d’un restaurant marocain, des odeurs familières me chatouillaient les narines.
Pour
Sylviane de Vernon (et pour les autres aussi) : J’ai lu « La
reine des lectrices » de Alan Bennett, j’ai apprécié cette analyse
intéressante de la lecture, j’ai aimé cette fiction qui décrit une reine
Elizabeth accroc à la lecture à 80 ans et qui est saisie par l’envie d’écrire à
son tour : « Non, monsieur le ministre de l’intérieur. Comme vous le
savez sans doute, les livres produisent rarement un effet aussi direct. Ils
viennent plutôt confirmer une opinion ou une décision que l’on a déjà prise,
parfois sans s’en rendre compte. On cherche dans un livre la confirmation de
ses propres convictions. Chaque livre, à tout prendre, porte en lui un autre
livre. »
Elle
découvre que chaque livre l’emporte vers un autre livre.
Il
n’est jamais trop tard pour se mettre à la lecture. Une passion qui peut être
ne vous quittera plus et vous envahira.
TROIS
MOTS :
LUNETIER : Un mot simple
mais que je n’ai pas formé hier, un nonuple avec le E sur la grille. J’avais
RUILENT sec. Zut, zut et zut
RECINGLE : Un outil d’orfèvre,
il peut aussi s’écrire RESINGLE.
CINCLE : Un passereau.
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