mardi 18 septembre 2012

Je ne pensais pas refaire un bloc-notes aujourd'hui, c'était sans compter sur l'émission "L'amour est dans le pré". En caravane c'est la bohême, c'est d'ailleurs pour ça que nous avions appelé notre précédente caravane Esmeralda, je vis sans connaître le jour, sans regarder l'heure et hier soir Christian m'a dit "J'ai préparé l'appareil photo pour toi." "Mince, c'est vrai, il y a l'amour est dans le pré, j'avais oublié.".
En route pour de nouvelles aventures, douzième épisode, ça sent la fin de la saison.
Mais avant de vous faire mon résumé, félicitations à Thierry et Annie qui se sont mariès samedi dernier en présence d'une immense foule venue les applaudir, c'est fou ce que la télé peut provoquer, un tel rassemblement, beaucoup plus qu'une manifestation pour défendre les oies gavées. Annie va donc s'appeler madame Thierry Olive, madame Olive, je comprends qu'elle ait eu envie de se marier si vite. Il va lul donner son amour, son coeur, bon je m'arrête là.
Il va falloir qu'elle le mette au régime, il doit bien y avoir un jardin potager dans sa ferme, des petits lègumes à la vapeur lui feront le plus grand bien. Je me moque gentiment, il est plein de bons sentiments et il fera tout pour la rendre heureuse.
Il y a une chose qui me choque, c'est qu'il dit à chaque fois "C'est la femme de ma vie." et la première qui n'est plus là elle était quoi? La mère de sa fille et certainement aussi la femme de sa vie avant qu'elle ne disparaisse. Les hommes ont une capacité d'oubli incroyable.

Revenons à hier soir. Il y avait :

Frédérique et Pierre : Frédérique recevait Pierre chez elle, enfin chez sa maman en Dordogne. Première impression, elles auraient pu mettre du désherbant devant la porte de la maison, cela aurait fait plus net,  j'ai horreur des mauvaises herbes, j'arrache tout le temps, mais enfin l'intérieur était mignon comme tout, Pierre s'est tout de suite senti à l'aise. La maman était un peu envahissante à mon avis, elle donnait des conseils alors qu'elle même était divorcée, elle pensait bien faire comme toutes les mamans. Un tour en gabare ou gabarre (pour le scrabble) sur la Dordogne, toujours avec la maman qui regardait son futur gendre avec affection.
Si ces deux là ne finissent pas par se marier ou rester ensemble longtemps, c'est que je ne comprends plus rien à l'amour. Il s'aiment, c'est évident, j'espère que cela durera longtemps. Nous le saurons un jour. Ils me font penser à un autre couple d'une saison, la suisse et le céréalier, ils avaient eu une petite fille, ils s'aimaient.
Le voyage à Dublin a confirmé leur bonne entente.

Bernard et Annie : Je l'avais prévu, j'espère que vous vous en souvenez, je l'avais dit qu'elle repartirait chez elle toute seule. Pauvre Bernard, il y a cru et il s'est heurté à une Annie de méchante humeur, elle ne supporte pas l'air de Paris, elle ne pouvait plus respirer, je crois surtout qu'elle ne pouvait plus l'encadrer en le voyant vivre dans son logement de vieux garçon. Je n'aime pas Annie depuis le début, cette façon de s'habiller, là elle faisait vraiment mémé, elle fait illusion en tenue de cavalière, mais pour le reste, elle est invivable. Il valait mieux que ça s'arrête là, elle n'à qu'à épouser un palefrenier, il sera toujours avec elle dans les box des chevaux. Suis-je bête, elle ne pourrait pas le présenter à Madame et Monsieur le Comte.
Voilà notre Bernard bien désemparé, il y en a un qui doit rire c'est l'autre prétendant qui avait été évincé.
Bernard n'a que l'embarras du choix, avec toutes les veuves qui cherchent un compagnon, il doit bien y en avoir une qui va craquer pour lui et qui supportera la pollution de la ville. Je vous le dis tout net, même si j'étais seule, il ne me ferait pas craquer, je le trouve un peu fade, pas spontané, un peu collant.
J'ouvre une parenthèse, hier je voyais un groupe de femmes bien joyeuses, excitées, je suis certaine que c'était des veuves en goguette, il y a les veuves joyeuses et celles qui restent fidèles à celui qui est parti. C'est la vie, chacun ou chacune fait ce qui lui plaît. 
Nous avons laissé Bernard debout sur le trottoir à la porte de son immeuble très triste, il n'a plus qu'à remettre de l'eau dans le vase qui contenait le beau bouquet acheté pour sa belle, les fleurs faneront comme ses sentiments, il s'en remettra, en même temps, ce n'est pas marrant de se faire larguer devant six millions de téléspectateurs.

Lucien et Jeanne :  Ces deux là je ne les sens pas. Ils se chamaillent, trop habitués à leur petites habitudes, trop autoritaires.
Jeanne est une coquine, elle avait amené une chemise de nuit en soie, il est allergique à la soie, elle lui a dit "C'est pour que je l'enlève?." Je n'ai pas vu son érection, pardon un gros lapsus, je voulais dire sa réaction.
Pour son âge, elle n'est pas mal foutue en maillot de bain, mince, musclée, on voit qu'elle est élevée au piment d'espelette, nous verrons plus tard si ça marche avec Lucien, qui habite Bourges,  la galette aux pommes de terre du Berry et les oeufs en couilles d'âne (si, si c'est un plat du Berry qui s'appelle comme ça) se mettront sur ses hanches, il n'y a pas de raison que cela n'arrive qu'aux autres. J'ai habité le Berry pendant vingt ans, et j'ai beaucoup aimé la galette aux pommes de terre.
Elle s'est moquée de lui sur les skis, il n'a pas du tout aimé, mon intuition me dit qu'ils resteront amis sans plus, ou ils se fâcheront à la suite d'une réflexion de trop.

Bruno et Annie : Depuis le début je dis que ces deux là vivront une belle aventure, mais qu'ils s'apercevront qu'ils ne sont finalement pas faits l'un pour l'autre. Est-ce que je me trompe?
Bruno n'aura acun mal à retrouver l'âme soeur. Là, je le trouve trop en retrait, trop discret, il a souvent un regard intérrogateur, il réfléchit. Annie est-elle prête à sauter le pas? L'univers d'Annie n'est sans doute pas le sien, à part la passion de la pêche à la mouche qu'ils ont en commun, enfin avec le papa d'Annie et ce n'est pas le but de l'émission. 
Nous le saurons aussi à la fin du dernier épisode.

Pas de trois mots, je n'ai pas le temps, nous allons jouer au club d'Argelès. Je suis contente j'ai trouvé une copine qui est aussi passionnée que moi par l'amour est dans le pré, nous allons échanger, elle m'a dit "Je n'ai pas honte du tout de regarder cette émission, je suis comme toi.".

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