vendredi 23 novembre 2012

Ce matin je discutais avec ma fille au téléphone et notre conversation rejoignait celle que nous avions mercredi avec des gens du scrabble. Le sujet : les gens têtus qui ne veulent jamais avoir tort et qui vous poussent dans vos derniers retranchements, comme nos enfants lorsqu'ils étaient plus jeunes.
Vous vous rappelez certainement de ces moments où ils dépassaient les bornes, j'avais l'impression qu'ils attendaient une fessée ou une gifle et c'est ce qui arrivait lorsque ma patience était épuisée. Ils ne savaient pas s'arrêter, surtout les garçons, pas ma fille, ma fille est d'humeur toujours égale, elle explose rarement.
J'étais comme ça lorsque j'étais ado, je poussais ma mère à bout, elle  courait après moi autour de la table, je me réfugiais sous le lit et elle m'en faisait sortir avec le manche du balai. Je ne pouvais pas m'arrêter, je savais qu'il aurait fallu le faire, mais je ne voulais pas.
J'avais même plus tard après l'adolescence l'esprit de contradiction, on disait noir je disais blanc, juste pour voir ce que l'autre allait répliquer, je trouvais ça amusant, c'est fini depuis longtemps.
On retrouve ce défaut chez certains adultes, ils ne veulent pas renoncer, ils veulent à tout prix nous convaincre qu'ils ont raison.
Je trouve ça stupide maintenant que je suis grande, pour ne pas dire d'un certain âge, ça me fatigue, répéter les mêmes arguments pour me convaincre sans discussion possible ce n'est pas faire preuve d'une grande intelligence, alors je préfère finir par me taire, mais attention, je n'ai pas cédée, je ne fais pas preuve de faiblesse, j'ai juste décidé que ce n'était pas la peine de perdre mon temps.
Je sais que la personne à qui je pense en écrivant ça n'a pas internet, elle ne lira pas mon blog et c'est bien dommage, mais je ne peux pas m'empêcher de l'écrire, ça me soulage.
Par contre mon voisin-bambous a internet, il ne sait sans doute pas que j'écris un blog, mais s'il tombait par hasard dessus, j'ai envie de lui dire que cela ne sert à rien de nous dire sans fin "Il faut faire une tranchée dans votre jardin", nous lui répondons systématiquement qu'il aurait dû prévoir que ses bambous allaient nous rendre visite, il ne semble pas comprendre, il veut nous convaincre qu'il a raison, il a toujours les mêmes arguments. C'est fatigant. Il est têtu, "testard" comme disais ma belle-mère", un mot provençal qui pourrait être bon au scrabble

"Sauf erreur, je ne me trompe jamais." Alexandre Vialatte.

J'écris mon blog pendant que les encornets sont en train de cuire, ils étaient très beaux, et arrivaient en direct de la pêche de Lorient. Ceci est à l'attention de Claudie qui me lit très régulièrement, je donne la recette, elle me l'avait demandée au tournoi de Nantes :

Couper les encornets en lanières, des encornets blancs pas les rouges, ils ne sont pas si bons et un peu doux à mon avis.
Faire revenir les encornets dans de l'huile d'olive, lorsqu'il n'y a plus d'eau, les encornets lâchent beaucoup d'eau, ajouter des échalotes et trois gousses d'ail hachées, ensuite couper des tomates fraîches en petits cubes après les avoir épluchées, bien remuer pendant quelques minutes et ajouter un grand verre de vin rouge. Saler - Poivrer- Faire mijoter jusqu'à ce que la sauce soit bien liée et les encornets tendres. Déguster avec du riz.
C'est délicieux et pas calorique ou si peu. Attention les encornets réduisent beaucoup, si vous voulez vous régaler, il faut prévoir 1kg minimum d'encornets frais pour deux ou trois personnes.

Je lis très régulièrement le blog de Léon Mazella, journaliste, écrivain, il a écrit un très beau texte "La bière est une femme", j'ai envie que vous le lisiez aussi, je mets le lien :
http://leonmazzella.hautetfort.com/

Passons aux trois mots :

RETINITE : Inflammation de la rétine.

TETROSE : Biochimie - Anagramme - ROSETTE.

PARULIDE : Passereau- Anagramme EPIDURAL.

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