dimanche 3 mars 2013

A Sainte-Cunégonde le tonnerre,
Annonce un deuxième hiver.

Pour l'instant pas de risque de tonnerre, le soleil fait son apparition. J'ai eu tellement froid hier en allant chercher quelques azalées à la jardinerie qu'aujourd'hui je n'ai pas du tout envie de sortir. Je pensais avoir attrapé un rhume, j'éternuais sans cesse et finalement non, une allergie, les pollens sont précoces cette année, il a fait doux au début de l'hiver.
Je fais tout pour être en pleine forme vendredi, départ pour une dizaine de jours en direction de Biarritz et je compte bien profiter de mon séjour, j'ai besoin de changer d'air, ne rien faire, de la balade et du scrabble.
Je suis de près les inscriptions sur le site du Comité Aquitaine, nous serons aussi nombreux que l'an dernier.
Je prépare nos affaires. Je fais partie de celles qui ne font jamais de listes, ni pour les courses, ni pour les valises, je me fie à ma mémoire, je n'ai pas trop à me plaindre jusqu'à présent, j'oublie très peu. Il arrive que nous soyons en voiture et que quelque chose me tracasse, je ne sais pas exprimer cette angoisse, elle est là dans mon subconscient et brusquement "J'ai oublié le séchoir à cheveux", Christian toujours très zen dans ce cas là me répond : "Il est dans la valise, je ne l'ai pas oublié, MOI." Il fait toujours les valises, il paraît que je ne sais pas faire rentrer tous nos vêtements dans un petit volume, il plie, range, occupe le moindre espace, c'est vrai je ne sais pas faire et je ne cherche pas à faire bien, je me repose sur lui. J'ai toujours été comme ça, puisque les autres savent faire pourquoi me tracasser, laissons-les dans leur satisfaction du travail bien fait, ce n'est pas de la générosité ça ?
Il m'arrive aussi d'être certaine de ne pas avoir éteint la cafetière ou autre chose, au point qu'il a fallu s'arrêter dans un village demander à un vendeur d'électro ménager si ça courait un risque, non ça ne craignait rien sauf de mettre la cafetière en panne. Finalement, tout était éteint. Comme me dit Christian : "Pas la peine de faire l'inventaire lorsque nous sommes à 300 km de la maison, nous n'allons pas retourner voir, il vaudrait mieux le faire avant de fermer la maison." Je réponds :"ça fait partie de mon charme." !! Une grosse bêtise depuis tant d'années, j'avais vidé le frigo, débranché et j'ai refermé la porte, au bout d'un mois, catastrophe, il a fallu en acheter un autre en rentrant de vacances, et tout le monde sait que ce n'est pas le meilleur moment pour des achats, nous ouvrons le courrier qui s'est accumulé, des factures, des impôts......

Tiens, en écrivant sur la cafetière, ça me fait penser à toute cette lumière qu'il y a dans une maison la nuit, pas la peine d'allumer l'électricité, on peut se diriger dans le presque noir, entre le lecteur de DVD, la box SFR, le micro-ondes, le réveil, le petit cadran du téléphone, l'ordi portable qui recharge sa batterie, nous sommes cernés par les ondes.


Nicolas le jeune neveu québécois a envoyé cette photo de Québec hier, de la neige. J'avais bien aimé cette ville, elle est chargée d'histoire, beaucoup plus que Montréal  je l'avais trouvée trop américanisée, mais en même temps c'était un dépaysement total. Nicolas aime beaucoup Montréal, c'est sa ville.
J'écoutais Charlebois hier soir chez Ruquier, son accent et son humour, j'achetais tous ses disques il y a quelques années, il vient de sortir un nouveau CD.  La belle province nous envoie toujours ses chanteurs talentueux. Charlebois n'est pas Roberto Alagna qui est en train de chanter chez Drucker, mais c'est autre chose. Je viens d'éclater de rire, je n'ai pas pu m'empêcher d'applaudir Alagna de chez moi. Quelle voix, quel charme, je l'adore.

Hier, des clubs bretons ont joué les interclubs régionaux qui se déroulaient à côté de Carhaix. Plouharnel a déclaré forfait, des absences à cause des vacances scolaires, et je n'avais vraiment pas envie de faire autant de km pour jouer deux parties de scrabble. Je n'ai plus la motivation, trop de fatigue, Baden-Carhaix presque deux heures de route, il faut rentrer le soir et je suis obligée de me concentrer au maximum pour bien jouer, surtout en équipe. Le Femara que je prends évite la récidive mais que d'effets secondaires.. Peut-être que dans dix ans, ils s'apercevront qu'il ne fallait pas le prendre, à 126 euros la boîte une fois par mois les labos font leur beurre. Je me préserve, le scrabble n'est pas une priorité, il faut que cela reste un plaisir.

Je vous mets une image d'humour. Elle ne reflète pas tout à fait la vérité, les hommes partent rarement si la femme ne les met pas à la porte. Ce sont les femmes qui décident de la rupture. Toutes les statistiques le disent. Le nombre de divorces actuellement reflète bien cette constatation, les femmes travaillent, elles n'ont plus la crainte de se retrouver seules sans ressources. Nos mères ne divorçaient pas, elles supportaient les frasques et les humeurs des maris, enfin la mienne n'aurait pas supporté, elle avait et elle a son caractère, mon père aurait tellement entendu chanter"Carmen" tous les jours  qu'il serait parti, faisant mentir les statistiques.

Un lien, j'ai reçu Un mail ce matin, vous pouvez cliquer et apprendre.
Je trouve juste un peu fastidieux d'apprendre des listes aussi touffues, mais ça peut être un bon exercice pour ceux qui aiment. J'ai appris des listes dans les premières années, c'est vrai je progressais très vite.

Mon blog est long aujourd'hui, si vous avez encore envie de lecture, je vous mets une histoire, elle est rigolote :

Oral de biologie
Dans un lycée de jeunes filles, la prof de biologie fait passer un examen oral à ses élèves de première. Elle appelle une dénommée Lucie au tableau et lui pose la question suivante :
- Mademoiselle Dupont, quel est l’organe du corps humain qui, dans certaines conditions, peut multiplier sa taille par six ?

Rouge de confusion et furieuse, la jeune Lucie répond :
- Madame, je ne crois pas que ce soit la question la plus appropriée à poser à une jeune fille… Croyez-moi, mes parents vont en entendre parler.

L’élève regagne sa place et la prof se retourne vers une autre élève qui répond immédiatement :
- C’est la pupille de l’œil dans la lumière…

- Très bien Bernadette ! répond la prof, avant d’ajouter… Quant à vous Lucie, laissez-moi vous dire trois choses : d’abord vous n’avez pas appris votre leçon. Ensuite, vous avez l’esprit mal tourné. Et enfin, préparez-vous à la plus grande désillusion de votre vie.

Je vous laisse avant de retourner à ma lecture, le livre en poche de Delphine de Vigan, l'histoire de sa famille, je ferai une gazette demain si j'ai le temps, quelle famille !

Avant quelques mots, ils commencent par ISOP :

ISOPET (isopets = pissote ) ou YSOPET -  ISOPHASE  - ISOPODE (+i opioides - + r = prosodie)

ISOPRENE - anagr.épierons -    ISOPTERE anag. epirotes -

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