Hier soir j'ai regardé la télé au lieu d'être sur l'ordi, ma gazette était écrite, je n'avais pas envie de jouer au scrabble sur isc et j'avais surtout l'intention de voir le très beau film de Sean Penn "Into the wild". Au départ j'étais un peu réticente, j'avais lu ce livre-culte qui retrace l'itinéraire d'un jeune américain épris d'absolu, le livre était très beau, je n'aime pas voir un film après avoir lu le livre, je suis toujours déçue, dans le cas présent cela n'a pas été le cas. Poignant, des paysages sublimes,  les grands espaces, l'Amérique filmée à travers le regard de Sean Penn ne pouvait qu'être sincère, lui le rebelle ne pouvait pas être celui qui décrit une Amérique idéale, il connaît les failles du système, la société de consommation effrénée des années 1990, ce qui pousse le héros de ce film a vivre dans une solitude complète, loin de toute civilisation. Ne s'improvise pas aventurier qui veut, la fin sera dramatique. Je n'ai pas pleuré mais j'en étais pas loin.
Tout à l'heure je disais à une joueuse de Plouharnel (à qui je recommandais d'aller voir Jappeloup) que je pleurais facilement en lisant, en voyant un film,  paradoxalement si j'ai un gros, gros chagrin je ne pleure pas, tout est bloqué, là dans la gorge, mes yeux sont secs, la douleur est tellement énorme, j'ai l'impression de ne pas pouvoir expulser cette boule de chagrin, subitement plusieurs jours après je pleure au point de ne pas pouvoir m'arrêter, les vannes s'ouvrent. Nous ne réagissons pas tous de la même façon.

Puisque je regardais la 6 je ne pouvais pas regarder la 1, match de foot qui occupait toutes les infos, rien de plus important sur la planète. Ils oubliaient la mise en examen de Sarko que Nadine Morano dans un excès de zèle a  comparé à l'affaire d'Outreau, elle ne recule devant rien celle-là, c'est vraiment une injure à ceux qui ont vécu Outreau. Comme j'ai lu quelque part, je ne sais plus sur quelle page, j'ai ri,  comme dirait Véronique Genest "C'est un étron libre".

L'évanouissement de Christine Boutin gazée, oui gazée par les CRS, c'est-y pas malheureux, est passé aux oubliettes, qu'Henri Guaino cligne plus que jamais des yeux en accusant un juge, que deux bébés soient échangés dans une maternité ou mis dans un congélateur, que des milliers de chômeurs se retrouvent sur le pavé, non rien n'était plus important que ce ballon qui pouvait nous faire perdre la face. Le sport est l'opium des peuples. La France a été battue par les ibériques mais pas éliminée si j'ai bien compris, olé ! Nous remettrons le couvert.

F.Hollande a aussi droit à son image.

Un député demande à interdire la cigarette dans les voitures lorsqu'il y a des enfants. Je ne fume pas mais je bondis. Quand est-ce que nos politiques comprendront que nous sommes des adultes et que nous savons très bien ce qu'il faut faire pour la santé de nos enfants. Je pense qu'un très faible pourcentage d'adultes continu à fumer dans une maison, ou je suis vraiment idéaliste. Nous sommes vraiment en liberté surveillée, trop d'interdictions.

Comme le dit si bien le dessin c'est bien plus dangereux d'amener des enfants dans une manif. 

J'ai joué la partie de cet après-midi et j'ai eu un zéro "delamina", délaminage existe, pourquoi pas le verbe ou l'adjectif, non rien de tout ça. Tant pis, j'ai enregistré.

J'ai un livre à lire "Le sourire étrusque" de José Luis Sampedro un espagnol, je ne sais pas s'il joue au foot, livre prêté lors de nos échanges à Plouharnel. Il n'est pas épais.

 

Un dessin humoristique, j'ai mis quelques secondes avant de comprendre. J'ai les cheveux blancs.


Quelques mots qui commencent par B et qui se terminent par ARDE :

BABILLARDE - BAGNARDE  - BAMBOCHARDE - BANLIEUSARDE- BARDE- BATARDE

 BAVARDE- BAZARDE- BENARDE- BEQUILLARDE - BIZARDE -BLAFARDE-

 -BLEDARDE -BOCARDE -BOMBARDE -BONARDE-   BONNARDE-  BOUCHARDE-

 BOUFFARDE - BRAGARDE - BRAILLARDE - BRANCARDE  BRIARDE- BROCARDE