samedi 9 mars 2013

Une bonne nuit réparatrice et nous sommes prêts pour les festivités.
Hier, nous sommes allés faire un tour sur le lieu de jeu, salle Bellevue, salle qui mérite bien son nom.

Comme prévu les surfeurs étaient là et pourtant l'océan était étrangement calme, ce matin aussi. Les enfants étaient  dans les rues, il y a encore des vacances scolaires, nous avons croisé des visages familiers, surtout Christian, il arbitre et les gens le reconnaissent "Alors, ça y est, prêt pour le scrabble?".
Les arbitres sont arrivés, nous avons vu notre président de comité, Mireille, Bernadette, Murielle, Odette, Noëlle qui est un peu partout, mais pas Thierry, calfeutré dans son bureau pour l'organisation, il a du travail et ça ne fait que commencer. Le festival est bien rôdé mais il y a toujours des impondérables à gérer.

En sortant, je suis allée aux Galeries Lafayette, il ne faisait pas chaud en Bretagne et je n'avais pas prévu ce temps printanier, si doux. J'ai parcouru les étages pour trouver un vêtement un peu moins chaud, les prix sont prohibitifs, et miracle, Christian qui adore fouiller et me trouve toujours quelque chose est tombé sur un vêtement dans les bonnes affaires, très joli et à un prix défiant toute concurrence, je suis ressortie du magasin avec le trench sur le dos. Mon Cricri était très content de lui et ne cessait de me dire "Je suis heureux, il te va très bien, hein! que je suis bon pour dénicher tes vêtements?" Si vous avez un mari qui n'aime pas faire les magasins, le mien adore, je le garde pas la peine de s'inscrire sur la liste pour l'amener avec vous aux Galeries Lafayette.

Pour revenir aux prix, ils doivent avoir la clientèle pour ça, un sac à main à 880 euros, des pulls à 350 euros, il doit avoir des russes très riches qui viennent passer leurs vacances dans le coin.

Hier soir, j'ai regardé la 3 "Partir", des gens qui larguent les amarres pour faire le tour du monde en bateau ou pour des pays moins lointains. J'ai aimé, énormément aimé, quel courage de tout laisser, il y avait même un gamin de Perros-Guirrec "Manu" qui ne pouvait pas rester en place, malgré des gros pépins, le virus du bateau. Personnellement, ce n'est pas le bateau qui m'aurait attirée, mais un camping-car oui, j'aurais aimé, énormément aimé. Nous sommes embarqués dans nos obligations, dans la vie et nous laissons nos rêves de côté. J'ai trois enfants qui n'ont jamais fait ce rêve, ils n'auraient peut-être pas aimé l'aventure, je ne sais pas..
Ils aiment bien leur confort, l'aîné peut-être, mais dans ces conditions avec ses parents, je ne crois pas, il est trop indépendant.

Notre studio donne sur le phare, la plage d'Anglet au loin, assise en train d'écrire mon bloc notes je vois la mer. J'ai lu presque entièrement 06h41 de Jean-Philippe Blondel, bien, pas trop gai mais il écrit que des vérités, du vécu. J'ai l'énorme avantage de pouvoir lire en voiture sans avoir mal au coeur, le temps passe plus vite, je n'aime pas l'autoroute, ça me lasse et les kilomètres qui séparent Bordeaux de Biarritz sont interminables, j'ai l'impression que les travaux n'avancent pas depuis tant d'années, c'est très étroit par endroit. Par contre, ils ont déjà construit la barrière de péage, ça ils n'oublient pas, nous paierons donc ce morceau qui était gratuit l'an prochain ou une autre année, à l'allure des travaux....

Nos copines morbihannaises sont bien arrivées, elles logent un peu plus loin, nous avons le temps de nous voir toute cette semaine, des petits restos en perspective. Voilà, la vie est belle à Biarritz, on oublie nos soucis pendant toute une semaine, ça fait du bien.

Ce soir, je n'écrierai pas un bloc-notes, pas le temps mais vous pourrez rejouer les parties si vous ne l'avez pas fait sur le site de la fédé, je crois que c'est retransmis.

Bonne journée Bye MClaire.



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