jeudi 7 mars 2013


Mars est capable,
De tuer les bêtes à l'étable.

Je ne veux pas y croire, nous partons, mais j'amène ma doudoune on ne sait jamais.

En vrac.

J'ai joué au scrabble à Plouharnel hier, partie club normale. J'ai loupé un scrabble de 80 pts, je formais "maltite" certaine que ce n'était pas bon, ça sonnait bien à mon oreille, je ne l'ai pas joué mais il y avait un scrabble sur le S en place. Je passe mon temps à rêver sur un mot et les secondes s'égrènent. Solo de l'ordinateur je crois, il n'était pourtant pas si difficile.

J'ai coupé les cheveux à Christian sans incident, la tondeuse fonctionnait bien, je ne me suis pas trompée de sabot comme la dernière fois, j'avais pris le 2 au lieu du 6, il y a eu une saignée dans ses cheveux, je m'en suis rendue compte très vite heureusement. Imaginez son angoisse à chaque fois que je m'attaque à son épaisse chevelure..... Je lui propose d'aller chez le coiffeur, il ne veut pas perdre son temps et surtout il ne veut pas entendre la jeune coiffeuse annoncer très fort à la caisse " C'est une coupe couronne", c'est moins cher.
Il a des comptes à régler avec les coiffeurs.

Les valises vont se faire pour notre départ demain matin, toutes les affaires sont prêtes, j'ai vidé mon sac de scrabble de tout ce qui l'encombrait, il n'était pas lourd pour rien, des bonbons que je ne mange pas, des feuilles de route que je garde pour les regarder de nouveau, mais dans les faits je ne regarde jamais, un bouquin rendu par une copine, des crayons en grand nombre, je peux faire un inventaire à la Prévert. C'est un sac de femme.

J'essaie de penser à tout ce dont nous aurons besoin le premier soir en arrivant et pour le petit dej. Nous aimons faire les courses le lendemain matin aux halles et au petit Carrefour Market du coin, nous rencontrons les gens que nous connaissons, nous sommes heureux de nous revoir. C'est le dixième ou onzième festival que nous faisons, je ne sais plus et le bonheur est toujours là. Pour le beau temps, nous verrons, je n'ai pas envie de croire la météo qui n'est pas optimiste.
Je vais encore admirer les montagnes qui se font avaler par l'océan au loin, la neige sera certainement présente sur les sommets, les surfeurs seront au rendez-vous, les rouleaux viendront se briser sur la plage faisant reculer les promeneurs qui pousseront des petits cris. Nous entendrons le bruit des pièces qui tombent des machines à sous. Je regarderai les joueurs, mon occupation favorite dans un casino, bien plus intéressante que le jeu que je n'aime pas, le moment où les gens sont vrais, anxiété pour certains, pour d'autres la joie éclate sur leur visage parce qu'ils viennent de regagner leur mise qu'ils remettent aussitôt dans la machine pour la perdre. Déception et même une vraie détresse pour l'un qui a misé ses derniers sous pour se refaire, sa carte bleue est refusée à la caisse et évidemment la caissière ne veut pas un chèque, situation vraie, j'ai vu un monsieur désespéré, retourner ses poches et rien. Les joueurs n'aiment pas l'observateur, alors je change de coin souvent, c'est assez fascinant de regarder et d'imaginer, je me fais tout un roman. L'ambiance des casinos est spéciale, coupé du monde le joueur n'a plus le sens des réalités, c'est fait pour.
A Las Végas des serveuses passent pour offrir à boire à celui qui ne doit pas quitter son tabouret. J'ai passé du temps à observer une joueuse qui avait mis sa carte bleue dans la machine au Flamingo, nous sommes montés nous coucher et le lendemain matin elle était toujours là, véridique.


Je préfère jouer au scrabble, les risques sont limités. C'est ce que je vais faire pendant une semaine à Biarritz, je tiendrai mon bloc-notes si j'ai le temps, vous aurez les parties sur le site ou en direct, des photos. J'espère que le wifi fonctionnera. J'ai fait l'impasse sur deux tournois, les paires et le blitz, des journées pour récupérer, à moins que prise par le démon du jeu je m'inscrive au dernier moment, ça m'arrive.
Il y aura trois morbihannaises, Michelle, Maryvonne et Claudette et d'autres bretons.

DES MOTS QUI FINISSENT EN OK :

AMOK - BOOK -  BROOK  -  CHINOOK  -  KAPOK  -  KAZATCHOK  -  LOOK -

NOTEBOOK - PIROJOK -  POTTOK -  SCRAPBOOK -  SPRINGBOK  -

STEENBOK -  WOK  -  YAPOK  -

Pour vous donner une idée de l'évolution du langage, en 1985 il y avait quatre mots qui finissaient par OK, aujourd'hui 15 mots. Notre mémoire doit s'adapter, hélas! elle n'est pas toujours fidèle.


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