samedi 2 novembre 2013


Je regarde les infos en même temps que j'écris mon blog, la manifestation de Quimper, j'écoute avec attention les revendications mais malheureusement je suis persuadée que cela restera sans réponse, l'Etat est impuissant devant les forces de l'argent, personne n'a la solution pour l'instant, à mon avis la plus grande erreur de ces dernières années a été l'Europe et l'euro, ça été mal pensé, ils ont tout vu à court terme, gouverner c'est prévoir mais cela n'a jamais été le cas. Je fais souvent la comparaison de notre pouvoir d'achat lorsque les trois enfants étaient à la maison et maintenant, nous ne sommes plus que deux et nous ne vivons plus du tout comme pendant ces années là. Je ne veux pas me plaindre, je sais que nous sommes encore des privilégiés, les derniers retraités qui consomment parce que leur retraite le permet. Je pense juste aux générations qui suivent et à ces gens désespérés qui restent sur le carreau, lorsqu'on connaît bien la Bretagne et la région où les fermetures des entreprises se produisent, nous pouvons nous demander où les gens iront travailler, il n'y a rien.Il ne faut jamais perdre espoir, nous avons aussi connu des mauvais moments, la boîte où travaillait Christian depuis 20 ans a déposé son bilan, il avait 45 ans, la situation de l'emploi était tendue mais il a rebondi très vite, il a juste fallu quitter le Berry, partir ailleurs, il ne faut pas hésiter à tout quitter,  l'époque est finie où nous pouvions rester au même endroit pendant toute une vie. Habiter en province a un prix, le problème n'est pas le même dans les grandes villes. La crise nous l'avons connue, elle ne date pas d'aujourd'hui.
 
Je suis souvent une grande rêveuse, c'est vrai, mais est-ce que les paysans n'étaient pas plus heureux lorsqu'ils avaient leur petite ferme, leurs légumes, des poules, des lapins, quelques vaches, ils vendaient leur lait aux particuliers qui venaient le soir avec leur pot-à-lait, nous faisions bouillir le lait pour le stériliser et nous n'avons jamais été malades, ils vivaient presque en autarcie, les normes ils ne connaissaient pas, produire plus non plus. Ils n'étaient certainement pas plus malheureux que maintenant, les banques ne géraient pas l'exploitation, la banque était sous le matelas, la peur du lendemain était certainement moins présente, le système moins pernicieux. J'ai connu des paysans heureux.


Nous revenons de chez Leclerc, un monde fou, le parking archi plein, j'ai compris en rentrant dans la galerie marchande, Play-Mobile avait installé ses stands, une multitude d'enfants, Noël est dans presque deux mois, les jouets sont exposés de plus en plus tôt. Je suis bien contente de ne plus avoir à parcourir les rayons des jouets.
Je préfère faire un tour chez Leclerc Culture, là aussi la queue aux deux caisses, les gens consomment des livres ou des DVD. J'avais envie d'acheter le dernier Kennedy ou le dernier Lionel Duroy "Vertiges", je ne savais pas lequel prendre, dans ce cas là je mets un livre dans chaque main, les mains derrière moi et je fais taper Christian sur un bras, c'est Kennedy qui a gagné, d'après les critiques un roman bouleversant, je vais voir. J'aime beaucoup Douglas Kennedy, ses histoires sont toujours captivantes.

Pour vous faire rire un peu après toute cette actualité peu réjouissante, une histoire :

La belle-sœur

Ma petite amie et moi sortions ensemble depuis plus de deux ans, et avions décidé de nous marier.
Ma petite amie était un rêve. Il y avait seulement une chose qui me tracassait beaucoup : Sa plus jeune sœur.
Ma future belle-sœur avait vingt ans, portant mini-jupes serrées et chemisiers très bien garnis. Elle se penchait régulièrement quand elle était près de moi, j’avais ainsi une vue plaisante sur ses formes appétissantes. Cela était évidemment délibéré. Elle ne l’a jamais fait avec d’autres devant moi.
Un jour, elle m’a appelé et m’a demandé de venir pour vérifier les invitations de mariage. Elle était seule quand je suis arrivé. Elle m’a chuchoté que bientôt je serais marié, et qu’elle avait des sentiments et du désir pour moi, qu’elle ne pouvait et ne voulait pas surmonter. Elle m’a avoué qu’elle voulait me faire l’amour juste une fois avant que je sois marié avec sa soeur.
J’étais totalement choqué et ne pouvais dire un mot.
Elle a dit : «Je vais en haut dans ma chambre, et si tu veux passer à l’acte tu peux monter."
J’étais assommé, gelé. Je l’ai observée monter les escaliers. Quand elle a atteint le palier, elle a quitté sa culotte et me l’a jetée en bas des escaliers. Je me suis tenu là pendant un moment, puis j’ai pris la direction de la porte d’entrée. Je l’ai ouverte et j’ai marché directement vers ma voiture.
Mon futur beau-père se tenait dehors. Avec des larmes aux yeux, il m’a étreint et a dit : «Nous sommes très heureux que vous ayez passé notre petit test avec succès. Nous ne pouvions pas penser à un meilleur homme pour notre fille. Bienvenue dans la famille.»

Moralité : toujours garder ses préservatifs dans sa voiture….



Une petite des Birds.
 
 
SCRABBLE :
 
Vous pastillez quoi devant ENNUYER ? Un H pour former HENNUYER.
 
L'Hennuyer (e) est un habitant du Hénaut, il s'écrit aussi HAINUYER.




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