mardi 5 août 2014


J'allais me mettre à l'écriture de mon blog et j'ai appris la mort de Josée Ollivro, un choc pour moi qui la connaissais  bien, Josée a été ma compagne de paire à Vichy, ma copine de scrabble au club de Plérin, ma copine de fous rires attrapés pendant que nous jouions ou pendant les festivals lorsqu'elle sortait encore.
Josée avait eu 85 ans en mai je crois, mais elle était toujours jeune d'esprit, une femme d'une extrême délicatesse, modeste, discrète, bienveillante, généreuse. Elle était aimée et appréciée par tous.

J'ai plein de souvenirs avec elle, nous avons passé d'excellents moments, avec Rolande, avec Yvonne et Bernard, Mado et Jef lorsqu'ils étaient encore à Plérin, elle était très bon public, je lui racontais la dernière histoire drôle et elle riait presque aux larmes. Josée avait traversé bien des épreuves mais elle ne se plaignait jamais, toujours cette politesse.

Ce n'était pas Josée qui aurait reproché le mauvais choix ou le mot inventé lorsque nous jouions en paire, elle donnait au scrabble l'importance qu'il doit avoir, ce n'est qu'un jeu et elle riait de nos bêtises. C'était, j'ai du mal à dire c'était, c'était une excellente joueuse, modeste.
Elle habitait Guingamp, une ville qu'elle aimait, son mari avait été maire de cette ville et député, Edouard Ollivro avait aussi écrit, j'ai chez moi deux de ses livres "La Grande Moisson de la Mer" et "Picou, fils de son père" que Josée m'avait offert lorsque nous sommes partis de Plérin accompagné d'un petit mot adorable que j'ai toujours gardé. 

Elle habitait tout près du stade de foot de Guigamp et elle me disait "Je n'ai pas besoin d'aller au stade, je sais lorsqu'ils marquent un but, ils font tellement de bruit".

Tout se bouscule dans ma tête, j'ai tant de souvenirs.

Ce soir j'ai du chagrin, nous penserons longtemps à elle. Je pense aussi à ses enfants qui ont perdu leur maman.




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