lundi 7 février 2011

Il me semble que les boîtes aux lettres ne sont plus des objets de fantasmes, de joies, de peines, de soucis.
Avant l'informatique et surtout internet, la boîte aux lettres était l'objet de nos attentes, nous guettions le facteur, je guettais le facteur lorsque j'étais petite fille, chacune de nous à l'école avait une correspondante lointaine, nous nous écrivions régulièrement, la mienne s'appelait Marie-Claude Crétin (Je ne peux pas avoir oublié son nom) elle habitait Nantes, j'habitais l'Algérie. Plus tard, j'attendais la lettre quotidienne de mon amoureux, et si la lettre n'était pas au rendez-vous, c'était l'angoisse. Ensuite, il y a eu la vie conjugale, les lettres moins attendues, surtout moins souhaitées, les impôts, l'électricité, l'eau, les retours de vacances, la boîte était pleine, nous ouvrions tout ce courrier le lendemain, pas question de nous saper le moral le jour du retour, il y avait aussi les lettres des parents, des amis, nous nous écrivions à l'époque, les bonnes nouvelles, les moins bonnes, il pouvait même y avoir un télégramme, ce petit papier bleu, j'ai gardé tous les télégrammes envoyés à l'occasion de notre mariage.
Il y avait aussi les bulletins scolaires des enfants, ouverts avec appréhension,  l'humeur des fins de trimestre.dépendait d'eux.
Aujourd'hui, tout se fait par internet, le courrier est de plus en plus rare, ce matin il y avait le journal de notre caisse de retraite Prémédia, chacun le nôtre, la maladie d'Alzheimer, la dépendance, etc.. et aussi une offre de Pleine Vie, le journal des personnes âgées, c'est gai tout ça !! Une publicité de fauteuil électrique pour monter à l'étage et de baignoire avec une petite porte, bientôt ils nous proposeront une voiturette électrique pour aller chercher notre courrier,  la boîte est à 50 mètres de la maison, au bout du chemin. Je mets tout ça à la poubelle avec mépris, puisque pour aller chercher notre courrier, nous jouons à saute-mouton. Nous nous baissons chacun notre tour.

TROIS MOTS  :

COQUETE : Verbe intransitif, se pavaner. J'écris COQUETE pour une raison, vous pensez aux rallonges
R, Z, surtout pas S, mais auriez vous pensé à COQUETEL.

EUTROPHE : J'ai découvert ce mot, c'est un adjectif, plan d'eau où existe ne prolifération végétale et bactérienne.

FUMAGINE : Maladie des plantes, caractérisée par un dépôt noir. Facile à mémoriser.

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