dimanche 28 octobre 2012

Je n'aime pas ce weeik-end, il fait particulièrement froid pour un mois d'octobre, hier sur le parking de Carrefour un vent glacé soufflait, une barre sur le front, un pot au feu au menu, le boucher me disait qu'il avait été dévalisé en viande pour ce plat.
Le samedi soir je ne rate jamais "Salut les terriens" de T.Ardisson, j'aime beaucoup cette émission, elle est variée, il y a Gaspard Proust digne héritier de Desproges, un humour décapant, une chronique dite sans rire, mais moi je ris beaucoup et à la fin il y a toujours un ou une invité ayant écrit un livre sur leur expérience; Hier, c'était une jeune femme admirable de courage, soignée pour un cancer des ganglions, la maladie de Hodgkin, elle s'en est sortie et a mis au monde quatre enfants, son désir de maternité était plus fort que la maladie, elle décrivait son traitement et j'ai pleuré, elle racontait le casque congelé sur la tête, la chimio, le catheter à la clavicule, le moment affreux où les cheveux tombent, on a beau enfouir très profondèment les mauvais moments de la maladie, il ne faut pas grand chose pour que tout revienne à la surface et surtout on se dit "Je ne sais pas si je pourrais encore subir tout ça." Elle a eu du courage, de la volonté, une maladie longue à soigner, des mois et des mois d'un traitement lourd, mais au bout la guérison. Elle était belle, lumineuse, une maman heureuse, une belle leçon de vie.
Aujourd'hui ma mère est encore tombèe et n'a pas pu se relever, elle était toute seule, j'essayais de la joindre au téléphone elle ne répndait pas, elle a heureusement une alarme au cou reliée à une socièté qui a prévenu les pompiers, porte défoncée par eux, elle avait mis sa clé en travers, impossible de rentrer, gros hématome à la jambe, rien de cassé, tout le monde a eu peur, mon frère, ma nièce qui habitent tout près, j'étais impuissante. Les pompiers sont repartis puisqu'elle n'avait rien, ses os sont solides . Elle a peur de marcher maintenant, la situation devient critique, peut être le bon moment pour qu'elle comprenne qu'elle ne peut plus rester seule, ce n'est pas gagné, elle a du caractère. Nous allons à Paris, je vais essayer de lui faire admettre que la maison de retraite est la solution, en espèrant qu'elle ne se fâche pas avec moi. Il va falloir ruser. Je crois que tout le monde redoute ce moment. Les parents nous donnent la main lorsque nous sommes petits pour nous aider à voler de nos propres ailes et à notre tour nous les soutenons pas pour voler mais pour franchir le dernier endroit où ils vivront. Crève-coeur.

J'ai éteint la lumière à 1h30 cette nuit, pour voir "On n'est pas couché."  de Ruquier. Je voulais entendre Jérôme Kerviel et surtout Nicolas Bedos, quel talent, il est meilleur que son papa,  plus caustique, Natacha n'a pas eu le dernier mot et pourtant on devine un côté tendre, sans doute fragile, comme ce bonbon caramel très dur à l'extèrieur mais dès que vous croquez il y a à l'intérieur un espèce de sirop doux qui se répand dans la bouche. Nicolas a fait oublier qu'il était le fils de.. Une grande carrière l'attend et j'ai eu très envie de lire son livre.

Malgré tout, sourions, j'ai reçu cette photo attendrissante, c'est lorsqu'on est dans le besoin qu'on reconnaît un vrai ami. C'est vrai les urinoirs sont quelquefois placés trop haut, même les hommes qui ne sont pas très grands doivent  se mettre sur le pointe des pieds, à l'occasion Christian se pose la question : "Qui se dévouera pour se mettre à quatre pattes?" Une fois il avait pensé amener avec lui un petit morceau de tuyau pour faire rallonge, il nous avait fait rire.

TROIS MOTS :

SURICATE et SURIKATE : J'ai pensé à ce mot parce que je viens de voir un beau documentaire, une famille partie visiter l'Afrique, l'Australie etc.. pendant sept mois. Les suricates ne sont pas du tout sauvages, ils ne sont pas curieux mais toujours à l'affût d'un prédateur.

LINGULE : Invertébré marin. Ana. LIGNEUL;

EUMENE : Guêpe solitaire.

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