Aujourd'hui ce qui m'inspire c'est la fessée, attention pas celle donnée aux adultes, là ils font ce qu'ils veulent, ce sont eux qui jugent, non, celle donnée aux enfants.
Les médias en parlent sans cesse depuis quelques jours, il faudrait que l'état ponde une loi pour interdire la fessée, une de plus pour interdire.
J'ai une idée sur la fessée, peut être pas partagée par tout le monde, mais c'est mon idée.
Une petite tape sur les fesses n'a jamais fait de mal, surtout pas aux enfants qui quelquefois nous poussent dans nos derniers retranchements et attendent que ça, j'ai toujours eu l'impression que ça pouvait les calmer, après la petite fessée, il pleure un grand coup et s'endort ou se calme.
J'ai reçu de nombreuses fessées, j'ai fait des tours de table par dizaines, ma mère me courait après pour m'attraper et plus je résistais plus la fessée faisait mal, il y avait le martinet, le petit coup de nerf de bœuf dans les cas extrêmes, lorsque les lanières du martinet étaient coupées, j'ai même reçu une bonne gifle à l'âge de seize ans et là je reconnais que c'était celle de trop, je ne la méritais pas vraiment, mais à part ça, je suis bien équilibrée, j'en n'ai jamais voulu à mes parents, je savais qu'ils m'aimaient et je savais aussi que j'exagérais souvent, c'était le moyen pour me calmer parce que je répondais "jusqu'à la gauche" comme on disait, je voulais avoir le dernier mot, sans doute dès que j'ai su parler. A cette époque les psys étaient inconnus et nous nous en passions très bien, les enfants n'étaient pas les petits rois du monde. Nous étions bien élevés, nous n'imposions pas notre loi, une seule fois j'ai interrompu ma mère, j'avais une dizaine d'années, elle racontait à une amie je ne sais plus quoi et j'ai dit "Non, ça ne s'est pas passé comme ça" j'ai reçu un dos de main sur la bouche et jamais plus je n'ai recommencé, je m'en souviens encore tellement j'avais été vexée, mais elle avait eu raison.
J'ai à mon tour donné des fessées à mes enfants, ils sont équilibrés, ne sont pas traumatisés, je ne pense pas qu'ils m'en veulent sinon depuis le temps ça se saurait, ils n'étaient pas des enfants martyrs, loin de là. Ils ont eu de l'amour, ils ont été gâtés, même un peu trop quelquefois, mais ça nous faisait tellement plaisir de les rendre heureux, alors la fessée n'était pas vraiment un problème, vite donnée et vite oubliée. Lorsque la discussion n'est plus possible, que les punitions n'ont aucun effet, nous pouvons craquer, mais ce n'est pas de la vraie violence, nous ne donnons pas une fessée pour faire mal, juste pour calmer le jeu. Je suis loin d'être un bourreau d'enfants, je les aime trop. Lorsque l'enfant est unique que tout tourne autour de lui, les parents ont le temps d'admirer l'enfant roi, de discuter, faire comprendre, mais dans une famille nombreuse c'est souvent le moyen le plus efficace pour faire régner l'ordre. Rentrer dans une chambre où ils sont en train de fiche le bazar, de se taper dessus, de taquiner le troisième parce que lorsqu'ils sont trois il y en a toujours deux contre un, se faire respecter à coup de paroles ne suffit souvent pas.
Je reconnais qu'à notre époque les enfants sont épargnés par la fessée, un espèce de sentiment de culpabilisation puisque ça ne se fait pas, mais je suis prête à parier que les enfants qui n'ont jamais reçu une tape sur les fesses sont rares, je n'y crois pas. Je crois surtout que la violence verbale a remplacé la fessée et c'est sans doute pire.
Je vois que certains parents ne savent plus comment faire pour élever leurs enfants puisque des personnes extérieures dictent leur loi, laissons les parents juger de ce qui est bien pour leurs enfants qu'ils élèvent souvent le mieux possible et lorsque j'entends un enseignant qui dit aux enfants "Si à la maison tu reçois une fessée tu as droit de porter plainte contre tes parents" je suis abasourdie. J'ai vu l'autre jour à la télé ce couple suédois complètement effondré parce que leurs deux enfants ont été mis dans un foyer après que l'un d'eux ait dit " si je fais ça, je vais sans doute recevoir une fessée" La maitresse a aussitôt signalé cette phrase aux services sociaux, la fessée est interdite en Suède. Les enfants sont malheureux, les parents aussi parce que l'état s'est mêlé de leurs affaires.
Attention je n'ignore pas les vrais cas de violence, les enfants martyrs, là la justice a son mot à dire. C'est inacceptable qu'un enfant soit victime de parents bourreaux, la pire des choses dans notre société.
Il doit bien y avoir quelque chose qui cloche quelque part puisque de nombreux gamins plongent dans la délinquance, fument des joints, que la crise de l'adolescence n'a jamais été aussi violente. Posons nous plutôt des questions sur la façon de les élever plutôt que de faire tout un pataquès sur la fessée.
De toutes les façons demain les médias auront oublié la fessée pour passer à autre chose.
Les Birds, au fait je recevais des fessés parce que je n'arrivais pas à dire pardon, c'est vrai que ce mot est difficile à prononcer.
C'est vrai, il a bien raison ce gamin de répondre "Moi", comment un enfant peut il savoir si tôt ce qu'il fera plus tard, quelle angoisse pour eux.
Là je me reconnais tout à fait.
SCRABBLE :
Partie jouée à Baden cet après midi, agréable, un solo pour un scrabble joué par Yveline Marchand qui a gagné la partie à presque 90%. Vous pouvez la rejouer en cliquant sur ce lien.
Anagrammes :
Les contrats NEGOCIES seront avalisés par une clause COSIGNEE.
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