samedi 26 octobre 2013

 
Ce matin comme tous les matins je me coiffais avec un peigne en bois acheté au Mexique à Oaxaca, très jolie ville, je l'avais acheté à une petite fille indienne mignonne comme tout, elle vendait quelques bricoles aux touristes et je pensais à elle, à sa vie. J'avais rangé ce peigne dans un coin et je l'ai ressorti lorsque mes cheveux ont repoussés après ma chimio, ils étaient fragiles et le mieux était de les coiffer avec quelque chose de naturel, j'ai donc ressorti le peigne en bois et il me sert toujours. Si un jour vous allez au Mexique, allez à Oaxaca, vous achèterez peut être un peigne en bois à une jeune fille entourée de bambinos. L'artisanat mexicain est très beau.

Je pensais à cette gamine parce que nous allions passer la journée à Quimper chez ma fille avec mes petites-filles et leurs amoureux, des enfants qui n'ont pas eu besoin de vendre des peignes en bois dans les rues d'une ville du Mexique pour vivre, pour manger simplement, ni de vendre leurs cheveux comme en Inde.

Nos enfants qui seront peut être et sans doute confrontés aux difficultés de la vie, pas loin de Quimper la Bretagne était en train de flamber, les portiques de l'écotaxe arrachés, nous avons croisé une bonne dizaine de véhicules gyrophares en marche, la police qui montait sur Brest à pleine vitesse pour mettre de l'ordre dans une région qui souffre.
A table nous discutions de la situation et je disais qu'il faudra revoir notre façon de vivre et évidemment j'ai entendu "Mais on ne pourra jamais." Ils ne pourront jamais se passer de tout le superflu. Une preuve, l'ordinateur portable ne marchait plus, il n'avait qu'un an, Caroline était paniquée, elle allait faire comment pour ses cours, son exposé ?
Je sais, ça nous est facile à nous qui avons tout eu de dire qu'il faudra vivre d'une façon différente à des jeunes qui eux espèrent tant, mais il faudrait qu'ils sachent qu'on peut être très très heureux sans tout ce superflu, nous avons vécu sans le grand confort et nous avons été heureux parce que nous ne savions pas que tout cela pouvait exister. Il faudra les désintoxiquer, si ce n'est du portable, du téléphone, des SMS tout simplement de la malbouffe.
J'ai dit à Caroline qu'elle allait finir par avoir des escarres à la paume de la main avec son portable, elle l'a en permanence dans la main. Elle a ri et a haussé les épaules, quelle rabat-joie je fais.

Ils riaient parce qu'ils parlaient d'un mannequin paraît-il célèbre Heidi Klum et Seal, j'ai écarquillé les yeux en demandant des explications, je ne connais pas du tout et eux me regardaient comme si j'étais une extraterrestre, ben non, je ne connais pas Heidi Klum et Seal. J'ai dit "prenez donc un bon livre, vous ne verrez pas passer le temps au lieu de regarder cette bimbo, parce que oui j'ai vu la bimbo sur le tel.portable qui a internet évidemment."

Bon ce soir je ne m'endormirai pas innocente, j'ai appris quelque chose de complètement inutile aujourd'hui, Heidi et Seal divorcent.

Aix-les-Bains a commencé, je n'y vais pas, j'ai des mauvais souvenirs, je commençais sans doute à être très fatiguée il y a 4 ans, il fallait courir entre le Casino et le fond du parc, j'étais revenue un peu désabusée, mais j'ai un pincement au cœur en voyant partir mes copines, j'essaierai de refaire un essai l'an prochain. Il y a Biarritz qui n'est pas loin, là ça me serait vraiment difficile de ne pas y aller, j'adore, pensez-y.

Contente d'avoir fait la promotion du film "Neuf mois ferme" sur le blog, des lectrices ou lecteurs vont le voir et me disent qu'ils sont enchantés et se sont beaucoup amusés.



Les joueurs de foot vont se mettre en grève, je trouve ça d'une indécence. Encore une fois à table nous étions avec mon gendre qui entraîne une petite équipe, avec Sylvain qui joue et évidemment je n'avais pas raison en leur disant qu'il faudrait retourner à plus de simplicité. J'avais l'impression que j'allais tuer le foot à moi toute seule, et dans ces cas là j'ai envie de contrarier, j'insiste lourdement.

Les Birds.

Je vous mets une petite histoire pour votre week-end :

La physiothérapeute

Une femme commence une partie de golf. Elle frappe sa balle et voit celle-ci heurter un homme qui joue son parcours pas loin d’elle. Elle le voit mettre immédiatement ses mains serrées entre ses deux jambes et tomber au sol.  Elle se presse d’aller le voir. Il est tordu de douleur au sol dans la position fœtale.
Elle lui demande pardon et lui explique :
- Je suis physiothérapeute et je sais diminuer votre douleur si vous voulez bien vous laisser faire.
- Oaouooh….Nnooon…Non…Ce n’est pas nécessaire, tout va aller pour le mieux tout à l’heure (dit-il avec le  souffle court).

Mais elle insiste pour lui faire un traitement et finalement il se laisse faire.
Gentiment, elle lui enlève les mains d’entre les jambes, ouvre son pantalon et place ses mains à l’intérieur en le massant … délicatement… Après quelques minutes, elle lui demande :
- Comment vous sentez-vous ?
- Ça fait du bien, merci, mais j’ai toujours mal au pouce!



SCRABBLE :

Si vous posez CHOTT qui est un lac salé en Afrique vous pouvez le prolonger en CHOTTE qui est un abri en Suisse.
Les mots voyagent !

Anagrammes :

Dans les IOURTES, on propose au SOUTIER des TOURIES après lui avoir SOUTIRE quelques yuans.



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