Je reviens du jardin, il fait tellement bon dehors, j'étais beaucoup mieux à cueillir quelques fleurs d'hortensias qui ne sont pas encore tout à fait fanées, des dahlias toujours en fleurs, un beau bouquet pour mettre de la couleur dans une pièce. Les infos commençaient, je crois que mon aversion devant les médias devient épidermique, ça me gratte lorsque j'entends l'annonce des sujets qui vont être débités par Elise Lucet ou par un autre, peu importe le présentateur, alors je m'en vais.
J'ai pu aussi voir la pelouse fleurie qui refleurissait comme au printemps, il a beaucoup plu, les visites dans le jardin étaient rares, il y a du travail, mais je n'ai pas vraiment envie, je manque un peu de courage en ce moment, je remets au lendemain.
Un peu de vague à l'âme, comme tous les ans à cette période, je vois arriver le mois de novembre que je déteste.
D'ailleurs hier soir j'avais commencé à écrire un blog et j'ai tout supprimé, je trouvais que c'était nul de me plaindre, d'avoir envie de vivre dans un pays plein de soleil après avoir entendu que des dizaines de familles en Bretagne allaient certainement se retrouver dans la précarité.
Ce qui ne va pas m'empêcher de regarder "Complément d'enquête" ce soir, ça devrait m'intéresser. Je rêve d'une mer bleue, d'un soleil aveuglant, je rêve...je ne concrétise pas, mais c'est beau de rêver. Pas de partir pour quelques jours, mais pour longtemps, vivre au soleil tout l'hiver, au Maroc par exemple. Dès que le mois de novembre sera passé, je reviendrai sur terre, comme chaque année, je reviendrai sur terre pour affronter les fêtes de fin d'année que je déteste aussi... Bon ça fait beaucoup de choses que je n'aime pas, les infos, novembre, les fêtes de fin d'année, je vais vous avouer que j'aime une chose, la teurgoule, ce riz au lait normand que j'ai découvert en juillet lorsque nous étions dans le Cotentin, il y en a chez Leclerc et j'en achète une fois de temps en temps, assez rarement mais j'en achète, il y a du sucre.
Hier, je me suis régalée avec mon petit pot de teurgoule, le goût d'un dessert de mon enfance, du riz au lait au caramel, j'ai mangé doucement, j'ai savouré et j'ai surtout refusé d'en faire goûter à Christian, je lui ai dit "Non, tu n'aimeras pas." il n'a pas insisté, cela ne devait pas l'inspirer. C'est vrai, je suis certaine qu'il n'aimerait pas. Nous avons très peu de goûts culinaires en commun, il arrive souvent que nous ne mangions pas la même chose à table.
A midi, j'avais fait du veau aux olives avec une polenta, je le voyais machouiller ses morceaux de veau, un vrai supplice pour lui, la polenta oui, les olives oui mais pas le veau.
Hier, nous avons aussi découvert un coin de Plouharnel que nous ne connaissions pas du tout. Il fallait que Christian aille dépanner une joueuse du club, son ordi ne voulait pas afficher Vocable, elle nous a fait passer par le bord de mer pour aller chez elle, un endroit merveilleux, la marée était haute, le soleil brillait et la chapelle Notre Dame des Fleurs construite en bord de mer s'offrait à nos regards émerveillés, quel bel endroit. Il y a des années que nous fréquentons Plouharnel et jamais nous n'avions eu l'idée d'aller à cet endroit. Il y a tout près des paysages que nous allons chercher beaucoup plus loin. Il faut dire à notre décharge que lorsqu'on entre dans Plouharnel en arrivant d'Auray on ne soupçonne pas que cela existe et lorsque nous allons à Plouharnel c'est pour jouer au scrabble.
Les Birds. Un clic.
Une histoire, elle est ancienne mais elle me fait toujours rire.
| |
SCRABBLE :
Hier partie simultané permanent à Plouharnel, la partie est sur le site, vous l'aurez en cliquant sur ce lien.
L'esprit tordu des scrabbleurs, je voyais UNIATES à la seconde et pas USAIENT.
Pour l'anecdote, je trouve une collante intégrale très vite, pas du tout évidente et je rate le scrabble le plus facile, il y avait tout de même trois scrabbles, mais non je tournais mes lettres sans que cela fasse tilt. Dommage, mais j'étais un peu mieux dans ma tête que dimanche dernier, ça s'arrange.
Lorsque les AGRIONS (libellules) se posaient sur l'ANGROIS (engrois, fixation d'un manche d'outil) je leur ROGNAIS les ailes ; par chance tu l 'IGNORAS.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire