Nous avons vu la misère des campagnes, la misère cachée, celle des oubliés, ceux qui ont un toit sur la tête et qui ne veulent pas quitter le seul endroit où ils se sentent un peu en sécurité, ailleurs c'est l'inconnu et comme ils n'ont pas une voiture potable qui peut rouler, ils ne trouvent pas de travail, un cercle vicieux, un tout petit pépin et c'est la panique.
Louis Laforge qui est toujours excellent avait invité Jean-François Copé et Cécile Duflot pour débattre après le documentaire.
J'ai eu quelques minutes d'espoir, j'ai cru apercevoir une lueur d'humanité dans les yeux de ces politiques, j'ai pensé naïvement qu'ils en avaient pris plein la figure et qu'ils allaient débattre sans se battre. Erreur. Après quelques échanges anodins, la politique a repris le dessus, la politique n'est pas jolie lorsqu'il s'agit de la misère des gens, lorsque cette misère sert à faire valoir ses opinions, à assommer l'autre avec des chiffres, alors que ceux qui étaient sur l'écran ne pouvaient même plus additionner des euros puisqu'ils n'avaient plus rien. Je pense que jamais je n'ai eu autant l'impression que les politiques roulaient pour eux, pour leur carrière et non pas pour nous sortir de la merde, c'est le seul mot qui convient. Ils sont près à nous piétiner pour avoir le pouvoir, pour reprendre le pouvoir, peu importe la façon. La petite PME familiale qui s'appelle le FN attend patiemment son heure, les gens ne croient plus à rien et ils imaginent un monde meilleur avec un parti qui va toujours dans le sens du vent, vous voulez ça, on vous donnera ça, bien sûr, c'est si simple, j'entendais Catherine Nay qui disait très justement "Nous avons l'impression que Marine le Pen lit le journal le matin et qu'elle a une solution à tous les problèmes de la journée en abondant dans le sens des revendications." C'est vrai.
J'ai encore eu un moment d'indignation ce soir en écoutant les médias, ce sont eux qui gouvernent indirectement, nous sommes abreuvés d'informations, il faut nourrir ce monstre qu'est devenu l'information, alors donnons lui sa nourriture journalière. Les journalistes sont comme tout le monde, ils ont peur pour leur job, il faut être le plus acerbe, le plus incisif, aduler aujourd'hui, détester demain celui qui fait un faux pas, sans chercher à comprendre, il faut plaire à l'auditeur ou au téléspectateur, lui dire ce qu'il veut entendre. Il y a un politologue que j'écoute avec attention, impartial, pertinent, c'est Roland Cayrol, je l'aime beaucoup lorsqu'il est invité à "C'est dans l'air" sur la 5. J'ai vraiment l'impression qu'il nous dit la vérité et qu'il ne cède pas aux sirènes de l'audimat. Je ne connais pas ses préférences politiques, mais je m'en fiche, ce que je veux c'est qu'on nous dise la vérité sans asséner à longueur de journée des petites phrases qui font très mal au moral des français sans jamais dire ce qui va bien dans notre pays.
Bon, j'ai été un peu longue, mais il fallait que j'écrive ce que je ressens aujourd'hui, et tout ça me rend triste parce que la France est un si beau pays et ce serait tellement mieux si tout le monde oeuvrait ensemble pour que tout aille mieux. Je suis sans doute une grande rêveuse.
Seule bonne nouvelle, les otages du Niger sont libérés, il y aura des gens heureux demain, lorsqu'ils seront en France, rien d'autre ne comptera pour eux.
Je vous mets un dessin qui peut faire comprendre ce qu'il faudrait faire, ne plus écouter les infos. La dame est très déprimée.
Ce dessin est marrant, mais il représente bien la détresse des hôpitaux ou des maisons de retraite, il n'y a pas d'argent, pourtant ma petite-fille qui travaille maintenant à l'hosto me disait que les conditions de travail à l'hôpital était meilleures que dans le privé, bien meilleures. Dans le privé il faut faire des bénéfices, les fonds de pension sont sans pitié.
Les Birds, ils sont juste un peu retard, deux jours.
SCRABBLE :
Parlons scrabble, aujourd'hui partie club à Baden, elle est en ligne sur le site, cliquez sur ce lien. J'ai bien joué, j'ai fini à -17, j'aurais pu éviter de perdre 10 pts mais je suis partie dans le mauvais sens, vous comprendrez à quel coup si vous rejouez la partie.
Je lis "Les nymphéas noirs" qui se passe à Giverny, chez Monet, j'ai relevé le mot PETASITE. anagramme EPISTATE.
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