dimanche 2 février 2014




Il faisait beau, incroyable, enfourchons notre véhicule. Demain il devrait pleuvoir.

Une petite virée sur Quiberon pour prendre l'air, j'en avais vraiment besoin, regarder la pluie tomber pendant des jours me fout le moral à zéro, du coup je me tâte, j'ai mal là et là et encore là, même ma petite bosse au dessus du sourcil me fait souffrir, certainement beaucoup moins que ce que j'imagine et pourtant je ne suis pas hypocondriaque, au contraire.
La pharmacienne m'a dit qu'elle vendait plein de patchs contre les douleurs, mais bon deux patchs chauffants St-Bernard presque 9 euros et ça ne dure que 16 heures, c'est une vraie rente, mais en y réfléchissant bien presque pas plus cher qu'un paquet de clopes, alors elle a sorti des genouillères de dessous son comptoir, trois modèles dont un me donnerait presque le droit d'accéder à un emplacement handicapé sur un parking, un truc énorme, je ne veux pas, je veux une chose invisible, ça n'existe pas?








Voyant que le ciel se dégageait j'ai dit à Christian "Allons à Quiberon, ça doit être un spectacle aujourd'hui" Ce n'est pas loin de chez nous et nous étions presque certains de voir du monde, Quiberon attire les promeneurs. Il y avait du monde, même les terrasses des bars étaient pleines, il faisait tellement bon.
Marée basse, le spectacle n'était pas vraiment au rendez-vous, la mer bouillonnait, de beaux rouleaux, comme d'habitude. La nuit avait dû être agitée, il y avait une terrasse de bar qui avait dû souffrir, quelques magasins avaient pris l'eau, des sacs de sable devant les portes et comme à Biarritz une petite digue en sable pour protéger les boutiques les plus basses. Il y avait même des morceaux de rocher sur la route, les vagues devaient être énormes.
C'est quand même inquiétant ces tempêtes à répétition, la côte recule ça se voit, je suis bien contente de ne pas avoir investi dans une cabine de plage à Deauville, c'est bien tout ce que nous aurions pu nous permettre sur cette côte !! 

En rentrant j'ai lu mes blogs préférés, dont celui de Samerlipopette, une instit qui est à la fin de sa grossesse, elle me fait beaucoup rire, cliquez sur le lien, si vous aimez un langage châtié abstenez-vous de lire, moi ça ne me heurte pas. Je l'imagine en train de faire étudier "La théorie du genre.".

En la lisant, je repensais à la naissance de mes trois enfants, le premier est arrivé dans les temps, il a même eu la délicatesse d'arriver 9 mois et 4 jours après notre mariage, preuve que la faute n'avait pas été commise avant le jour permis. Ma mère était d'une fébrilité, pourvu que...et ses copines perfides qui disaient "Marie-Claire est bien grosse, elle aura son bébé quand?" L'honneur a été sauf, le bébé n'était pas un prématuré. Il faut se situer dans le contexte de l'époque et en plus dans un pays méditerranéen.




Le deuxième a pris son temps, 8 jours après la date prévue il n'était toujours pas là, nous avions un appartement meublé Avenue des Gobelins à Paris que nous devions rendre le 28 février puisqu'un logement nous avait été attribué à Fresnes, le temps passait et rien, le 26 au matin nous nous sommes décidés à déménager notre frigo,  le 26 dans la nuit il a fallu brûler tous les feux rouges de la rue d'Alésia qui nous menait à Baudelocque, depuis ce deuxième enfant n'a pas cessé de nous contrarier, c'était un signe, mais bon, il ne faut pas trop se plaindre!

La troisième a aussi pris son temps, dix jours après je lui ai dit sans être certaine qu'elle entendait, à mon avis elle n'écoutait pas, elle aime trop dormir "Ecoute nous allons te déloger, je sais que c'est le mois de janvier,il fait froid dehors, mais faut pas abuser." Elle a été expulsée mais n'a pas été rancunière, la chipie aurait bien attendu le mois de mars, date des expulsions.
Tout ça pour dire que nous les femmes nous aurons toujours des histoires d'accouchements à raconter alors que les hommes n'auront même plus à narrer des anecdotes de service militaire puisqu'ils ne le font plus et je trouve ça vraiment dommage.

SCRABBLE :

"La dispute est stupide, bien qu'elle PERMETTE de TEMPETER."

Une jolie rallonge à PIQUE : ESOPIQUE,  relatif à Esope fabuliste grec.


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