lundi 24 février 2014

Nous sommes rentrés, le soleil avait eu la politesse de s'inviter pour que nous fassions la route d'une façon agréable, une grande douceur.
A chaque fois que nous repartons d'un endroit que j'aime beaucoup j'ai une boule au ventre pendant quelques heures, l'impression d'être dans une autre dimension, là ou tout est possible, habiter cet endroit, se dire que rien n'est impossible. Le problème est que ça m'arrive à de nombreux endroits, il faudrait faire un choix, décider et là je ne pourrais plus rêver. Biarritz, Argelès, La Rochelle, Nyons....

Nous nous sommes arrêtés déjeuner à la cafétéria, j'aime bien observer les gens dans les cafétérias, j'invente à chacun une histoire, un papa seul avec ses deux enfants, un autre jeune papa qui consultait sans arrêt son portable dès que sa femme avait tourné le dos et qui le cachait vite en la voyant arriver, un vieux monsieur qui avait l'air très chic de loin mais qui portait une veste élimée, il avait tout de même belle allure et mangeait d'une façon gourmande, un couple qui me semblait familier, bien sûr c'était un couple d'arbitres de l'est de la France qui était à Biarritz. Un couple grognon qui ne semblait pas d'accord, à propos de quoi? On peut tout imaginer dans les cafétérias. Méfiez-vous, il y a toujours des gens qui vous regardent !

J'ai lu pendant presque tout le trajet, un livre de Claudie Gallay, tendre, j'aime beaucoup, il sera fini très vite. Il va falloir que j'écrive une gazette. Pascal Graffion me disait à Biarritz "Toi qui lis autant, tu ne veux pas te mettre à la tablette ?" Non, surtout pas, sa femme était d'accord avec moi. J'aime trop le livre papier. Je mets la photo de Pascal, vous le connaissez tous à travers de son site "Duel de mots" où vous pouvez rejouer les parties. Vous pourriez le croiser en Bretagne.



En rentrant après avoir tout rangé, j'ai lu mes blogs favoris et j'ai découvert cette photo sur celui de Caroline, Séville, une ville où il doit faire bon vivre. Nous y sommes allés il y a un paquet d'années avec les enfants, nous avions pris une calèche, la place d'Espagne, les jardins, ce serait bien de refaire ce voyage, ce n'est pas le bout du monde. Nous avions parcouru l'Andalousie avant d'aller passer deux semaines au Maroc, tout en voiture, c'est très faisable.
Voilà, je me mets encore à rêver, il faut que j'atterrisse.



Demain ce sera scrabble à Baden, j'ai prévenu j'arbitre, mes neurones doivent se reposer, il va falloir être en forme pour les paires à Baud, Christian compte sur moi et il est chargé de compter juste, après tous les mots qu'il a vu défiler sur son ordi il devrait se souvenir de certains.
A Biarritz pendant un tournoi, je ne sais plus lequel, j'ai pensé au mot BACHKIR (e) un habitant de Bachkirie en Russie, heureusement qu'il n'était pas possible de le jouer, je ne savais plus l'écrire.

Au fait, je voyais juste, toujours pas de message de l'hosto, je vais décrocher mon téléphone pour quel résultat ? Mystère, je n'y pensais plus, je vais devoir me replonger dans l'univers Kafkaïen de l'administration. C'est trop tôt, puis c'est trop tard, on ne téléphone jamais au bon moment.



Cela faisait du bien d'être un peu déconnectée de la réalité pendant cette semaine de festival. 
C'est un peu égoïste, mais ne pas avoir des infos en continu, ne rien savoir, fait remonter le moral. L'Ukraine fait sa révolution comme beaucoup de pays avant elle, Poutine (c'est bon au scrabble ce sont des frites au fromage au Québec) veut tout broyer, mais les peuples savent souvent se montrer les plus forts, il faut juste leur laisser le temps.



Le salon de l'agriculture. Tous les présidents ne le visitent pas de la même façon.





Les Birds. En revenant tout à l'heure, il y avait des vols de bernaches après Bordeaux, c'est vraiment curieux d'observer leur organisation dans le ciel. Un chef et tout le monde suit, dès que le groupe se désolidarise il se charge de les ramener dans le droit chemin, j'ai pu les observer un moment.

Scrabble :

RALLUME + E = MAURELLE.  Qui peut aussi s'écrire MORELLE

Merci encore à l'équipe qui organise le festival de Biarritz, j'ai vraiment vécu une semaine formidable, le scrabble, les copines, les arbitres, les rires, mon moral était au zénith. 




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