dimanche 15 juin 2014



 Première chose : Bonne fête à tous les papas, il ne faut pas les oublier, le papa de mes enfants a toujours été un papa poule, alors bonne fête au papa poule.  

Deux jours sans blog. Vendredi, nous nous sommes reposés, le frigo était vide il fallait faire des courses, nous sommes allés à La Brillanne chez Carrefour, j’étais certaine de trouver mes petits desserts au chocolat de chez Weight Watchers, je suis accroc à ce dessert pauvre en calories mais tellement bon, je mange d’abord la mousse et ensuite la crème, bizarre, je n’aime pas le chocolat en tablette mais j’aime ce dessert, ils doivent mettre un truc dedans pour rendre les consommateurs accrocs !  

Hier, comme prévu, nous sommes allés à Aix-en-Provence passer la journée. Superbe journée, nous étions attendus chez ma belle-sœur que nous n’avions pas vue depuis quelques années, elle n’aime pas voyager, le frère de Christian est parti depuis une dizaine d’années, il faut donc que nous soyons dans le coin pour la voir. Le paradoxe, ma belle-sœur rayonne autour d’Aix mais elle n’hésitait pas à aller au Canada chez son fils, elle ne le fait plus,  200 kilomètres non, c’est trop, elle refuse. Nous étions heureux de nous revoir. Le jardin de sa maison a bien changé mais la pelouse était désespérément sèche, l’été est déjà là et à Aix l’été est féroce. Hier, il faisait très chaud, je me rappelle d’étés torrides chez mes beaux-parents, nous attendions la nuit avec impatience pour pouvoir enfin respirer.
 La pelouse est sèche.


Nous étions encore en pèlerinage, parcourir selon le même rite le Cours Mirabeau, le trottoir le plus fréquenté, en face personne, il faut dire que les banques ont pris la place des rares magasins qui étaient ouverts sur le côté gauche en descendant. La brasserie mythique « Les deux garçons » est toujours là, la librairie Goulard aussi, la splendide fontaine La Rotonde en toile de fond. Le Passage Agard qui fait la jonction entre la place du Palais et le Cours Mirabeau, nous l’avons franchi combien de fois ? La rue Espariat noire de monde, nous n’avions jamais vu cette rue aussi fréquentée, les bars ont pris possession de cette petite rue.

J’ai eu envie de rire en voyant ce groupe de chinois qui photographiait des mariachis qui parlaient certainement avec l’accent marseillais, les chinois étaient plus intéressés par les mariachis que par l’architecture d’Aix. Ils prenaient des photos avec un parfait accord.



Arrêt devant la sous-préfecture qui s’est installée à la place de l’ancienne gendarmerie il y a déjà longtemps, Christian est né dans cette gendarmerie en 1938….ça fait un bail, mais il est toujours heureux de revoir cet endroit. A chaque fois, je ne peux m’empêcher de l’imaginer bébé, je pense que cela devait être un bébé dormeur, puisque c’est un retraité dormeur…
Le centre d’Aix est une merveille, pour le reste c’est un peu dommage, tout a changé, plus de campagne, des immeubles, des lotissements, nous ne reconnaissions plus rien. Aix est devenue la banlieue de Marseille. La campagne Aixoise si célèbre n’existe plus, seule Ste-Victoire est encore là, immuable, tant peinte par Cézanne. 



Pour clôturer la journée il fallait passer par Puyricard, le village où Christian a passé son enfance, son adolescence. Puyricard est à 6 km d’Aix, il reste un petit bout de campagne avant d’y arriver. Là encore tout a changé, c’est devenu la banlieue chic d’Aix, des belles maisons, des mas rénovés. Déception, la maison qu’il habitait est à l’abandon, les ouvertures sont murées, nous sommes rentrés dans le jardin, seule la colonie de vacances qui est derrière est entretenue, le portail est toujours vert, le lavoir est envahi d’herbes, heureusement, l’école primaire est encore là, mais ce n’est plus l’école. En parcourant les rues de Puyricard je disais à Christian : « Est-ce que tu n’as pas envie de dire aux gens qui sont là depuis peu, par hasard, que ce n’est pas leur village mais le tien, qu’ils ne connaissent pas toute l’histoire de cet endroit, la fin de guerre, les allemands qui fuyaient, les avions qui sillonnaient le ciel, un avion allemand et un avion américain qui se tiraient dessus, les exécutions sommaires pour cause de collaboration, tes copains qui sont toujours là, le garage Pardigon qui existe encore, Marius que vous avez un peu chahuté parce qu’il bégayait et qui vous en veut toujours, Lulu qui habite toujours la petite maison au bout de la ruelle. Est-ce que tu n’as pas envie de leur dire « c’est mon village ». Oui, il y pensait.





Il a vraiment de la chance de pouvoir retourner sur les lieux de son enfance, même si l’endroit a changé. 

Retour sur Forcalquier où nous nous sentons si bien. Pluie dans la nuit, la température n'est plus la même, il a plu cette nuit, le ciel est gris, cela fait du bien après ces jours de grosse chaleur, il ne faudrait pas que cela dure, faut pas exagérer. Puisqu’il ne fait pas chaud nous pensons grimper jusqu’à la citadelle, sauf si l’orage qui semble menacer se déclenche, si c’est le cas il me reste mon jeu de scrabble que je n’ai pas encore ouvert, un grand break. 

Scrabble : 

Nous avons acheté un paquet de NAVETTES, petits gâteaux très secs fabriqués en Provence.

NAVETTE est l’anagramme de EVENTAT. Le verbe NAVETTER (intransitif ) existe, faire un trajet quotidien en Belgique. 

Anagramme de LIBERO = BOILER. Nous allons regarder le match ce soir, mais nous ferons moins de bruit que les Hollandais l’autre soir, les français ne sont pas nombreux au camping.

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