mardi 16 décembre 2014


La télé est allumée, les images défilent en livrant des horreurs, des enfants morts, des otages assassinés, il y en a vraiment assez, quoi faire? Nous nous sentons tellement impuissants, nous nous exclamons "C'est horrible" oui mais après?
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Mais la télé peut aussi nous faire vivre de merveilleux moments. Hier soir, sur la 6 un film culte "Love actually" avec Hugh Grant, Emma Thompson etc.. et un petit garçon magnifique qui doit être grand maintenant, le film date de 2003. Sam est amoureux de Joanna, Sam a perdu sa maman, j'ai adoré ce petit garçon. En regardant le film je me suis gavée d'amour, pas une once de violence, que des bons sentiments, un film anglais, de l'humour anglais, une histoire très sucrée mais qui n'est pas du tout écoeurante, de la subtilité dans les dialogues. Tout le monde s'aime, le charme de Hugh Grant transformé en premier ministre anglais, la détresse de Emma Thompson qui découvre que son mari pourrait tomber amoureux de sa secrétaire, tout finit bien, les histoires d'amour ne finissent pas toujours mal.
J'avais un sourire plaqué sur le visage, émue par instants, des petits rires fusaient et je disais "Ce film est vraiment délicieux". J'adore le cinéma. J'adore cet instant de bonheur entre parenthèses, les comédies au cinéma sont faites pour ça, nous faire oublier la terrible actualité..
J'ai éteint la télé et je pensais "Mais pourquoi sommes nous si surpris de ne pas voir de violence, est-ce qu'elle fait tellement partie de notre vie?" Je pense que oui, la violence n'est pas que physique, elle peut être présente dans un regard, dans des mots, dans une attitude de mépris, les mots acides, elle est présente partout. Il y avait des "territoires" protégés, ce n'est plus le cas.
Ce serait pourtant si facile de respecter l'autre, mais il faut croire que non, ce n'est pas facile. Se réfugier dans une bulle? Je ne veux pas, la vie n'a aucun sens sans les autres.
Si vous n'avez jamais vu ce film, il passe pendant 5 jours en replay, profitez-en, c'est vraiment une très belle leçon d'amour.

J'écris "se réfugier dans une bulle, je ne veux pas " et pourtant j'adore baisser les volets le soir dès que la nuit tombe, ne plus voir un ciel gris, ces journées humides, allumer les lampes, prendre un livre ou regarder une émission à la télé, être bien dans son cocon, j'aime cet instant qui nous fait oublier cette petite déprime saisonnière, je compte les jours qui nous séparent des journées qui commenceront à grandir, je déteste novembre et décembre.
En rentrant de la séance scrabble à Baden tout à l'heure, je me suis mise dans le canapé et Christian m'a dit "Tu es fatiguée?" je n'étais pas vraiment fatiguée, j'étais juste bien dans le canapé, enfoncée dans les coussins, les yeux fermés et puis j'ai fermé les volets.

En consultant les mails sur l'ordi ou sur le portable, il m'est revenu l'image de l'attente du courrier lorsque j'étais jeune, assise sur une marche devant chez nous, les bras autour des jambes, j'attendais le facteur, j'avais un amoureux qui m'écrivait, si le facteur n'avait pas de lettre, l'attente était terminée, je passais à autre chose, à notre époque l'attente est permanente, le jour, presque la nuit, toujours en alerte, l'attente du mail, du SMS, l'oeil toujours fixé sur ce petit écran. Ils doivent être malheureux ces jeunes avec ce cordon virtuel qui les lie à leur téléphone. Plus une minute de répit dans les sentiments amoureux, ça ne m'étonne pas qu'ils ne puissent pas s'aimer pendant toute une vie, ils s'aiment trop dans un laps de temps très court, ils ont tout donné, plus de surprise et pour ressentir encore quelques émotions il faut passer à un autre amour. Nous prenions le temps de la découverte, enfin il me semble. 
Je regarde lorsque j'y pense une émission sur la 5 "Vivre loin du monde", les gens commencent à ressentir le besoin d'une autre vie, loin de toutes les technologies, près de la nature avec le minimum de confort, et ils ont l'air vraiment heureux, mais encore faut-il en avoir les moyens.


Non, s'il vous plaît, laissez-moi encore un peu de foie gras. Je sais que le gavage des oies est certainement un mauvais moment, mais j'aime trop le foie gras. Nous ne devrions pas manger de viande, de dinde sacrifiée à Noël, de saumon fumé, d'huîtres qui sont encore vivantes lorsque nous les mâchons. Qui nous dit que les légumes n'ont pas une âme? La carotte a peut être mal lorsqu'elle est râpée, prouvez-moi le contraire.. Je plaisante, mais rien ne m'empêchera  d'aimer le foie gras.




A mon avis, nous pouvons attendre longtemps, la Tour de Pise sera redressée bien avant qu'un élu nous sorte de la mouise, autant dire jamais. Pourquoi attendons nous tout des politiques qui nous déçoivent sans cesse ? 

Les Birds.


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SCRABBLE :

Partie scrabble à Baden, je n'ai pas joué, j'ai arbitré, la partie tirée était intéressante, vous pouvez la rejouer ICI

Les mots de 8 lettres qui commencent par ORGAN....

ORGANDIS    ORGANEAU     ORGANIER    ORGANISA 

ORGANISE    ORGANITE       ORGANSIN    ORGANUMS 

ORGANZAS

j

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