lundi 29 décembre 2014


Si vous choisissez d'aller aux sports d'hiver c'est pour la neige pas pour les palmiers, ni pour l'eau bleue du lagon, alors pourquoi râler lorsque la neige tombe, c'est normal, c'est l'hiver, les médias consacrent un temps fou à ce non-événement. En Bretagne, il fait beau, il fait froid mais il ne neige pas, tant mieux, je n'aime pas ou je n'aime plus, j'ai passé l'âge des boules de neige et j'ai tellement souffert des engelures lorsque j'étais gamine. Nous avions une station de ski en Algérie, pas si loin de chez nous à Chréa, les chalets de Chréa n'existaient pas



nous n'y avons jamais mis les pieds en hiver, ce n'était pas la mode, il fallait des moyens pour s'équiper, nous n'avions pas les moyens, juste les grandes feuilles de figuier de barbarie qui nous servaient de luge, nous enlevions les épines et c'était très glissant, chaque hiver ce souvenir revient, nous nous amusions beaucoup avec peu de chose.

Je ne suis pas "téléphage" je suis plutôt "ordiphage" mais pendant ce week-end nous avons été éblouis, deux programmes le soir "Les prodiges" et Nicolas Vanier hier soir sur la 6, son odyssée en Russie, en Chine, en Mongolie.
En général je n'aime pas trop les enfants qui veulent imiter les grands, ils ont bien le temps d'être adultes, mais ces jeunes avaient un talent fou, la violoniste méritait son trophée, elle a tout pour réussir, un physique que l'on n'oublie pas, elle joue merveilleusement du violon. Je regrette de ne pas jouer d'un instrument, enfin je regrette un peu, j'aurais pu faire un effort au piano, ma mère aurait tant voulu faire de ses enfants des musiciens, elle faisait des sacrifices pour nous payer des leçons de piano, ça m'agaçait, ce n'était pas un plaisir. Ma mère aurait tant voulu faire de moi une institutrice, ben non, je ne suis pas institutrice, je pense que l'enfant sent lorsqu'un des parents reporte sur lui ses rêves avortés, c'est elle qui aurait dû être institutrice, musicienne je ne pense pas, elle aimait Luis Mariano, elle ne parlait jamais de Mozart... Je lui ai écrit une carte de bonne année tout à l'heure, Christian a choisi une bretonne, peut être qu'au fond de sa mémoire perdue le mot Bretagne lui rappellera quelque chose. Hier soir, une vieille copine me téléphonait et nous parlions de cette mémoire envolée, mais il y a des moments où nous sommes obligés de rire, la belle-mère de sa fille réclamait son mari mort depuis longtemps, son fils lui a dit "Mais enfin maman, tu sais bien que papa est mort" réponse de la maman "Il est mort? Ben, merde alors". Nous avons envie de pleurer quelquefois et aussi envie de rire, les situations sont tellement absurdes.

Quant à Nicolas Vanier, un vrai aventurier qui "vit ses rêves et ne rêve pas sa vie". Les images avec son fils étaient vraiment émouvantes. Beau programme qui me réconcilie quelquefois avec la télé.

Je n'ai pas suivi l'actualité hier, ils en sont où? J'espère que tous les SDF sont à l'abri, il fait si froid.

Dans quel monde vivons-nous? On spécule sur le vin, sur le blé, sur le chocolat etc. Les spéculateurs peuvent affamer la planète pour vendre plus cher, en un clic ils sont les rois du monde.

J'ai une petite histoire  un peu coquine mais elle est marrante, méfiez-vous des femmes, vous la connaissez peut-être :


Le canard en sauce

Un homme rentre chez lui et dit à sa  femme qu’il prend une douche et part aussitôt pour un dîner d’affaires  de dernière minute.
Sa femme a un doute et profite qu’il est sous la  douche pour lui faire les poches. Elle y découvre un petit mot  :
« Mon  amour, je t’attends ce soir. Je te cuisinerai ton canard en sauce, Celui  dont tu raffoles tant… »
L’épouse ne se décourage pas et décide de sortir le grand jeu  :
Le déshabillé sexy, maquillage, parfum envoûtant, le tout  accompagné d’une  posture plutôt engageante.

Le mari, stupéfait, se jette  immédiatement sur sa femme et  lui fait l’amour avec une passion oubliée depuis longtemps et renouvelle  même… son exploit à deux reprises!
Tout à coup, il se souvient de son mensonge et comprend qu’il  est obligé d’aller à son soi-disant repas d’affaires afin d’éviter de mettre la puce à l’oreille à son  épouse.
Épuisé, il se  rend chez sa maîtresse et lui annonce d’entrée qu’il est éreinté par une  journée de travail et qu’il va juste  manger et repartir tôt.
Le repas terminé, il s’endort et la  jeune femme vexée et douteuse fouille  dans ses poches et découvre son petit  mot doux sur lequel l’épouse a ajouté ceci :
« Je vous envoie le canard, Mais je crains qu’il n’ait plus de sauce. »

SCRABBLE :

Vous pouvez jouer CANAR, c'est un tube d'aération, évidemment vous prolongez avec un D et ce CANARD peut se transformer en CANARDAGE et en CANARDEAU et vous pouvez aussi CANARDER (verbe transitif)

CANARDAI = CANADAIR.

J'aime bien le CANARDE + O = CARONADE, c'est un gros canon et pourtant ça me fait penser à la MACARONADE de ma tante italienne, des pâtes et une sauce délicieuse. Encore un souvenir d'Alger, décidément je suis bien nostalgique aujourd'hui.....

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