J'ai le boyau de la rigolade en l'air ce matin. Je n'arrête pas de rire, ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas.
ça a commencé hier au scrabble en buvant notre jus d'orange bien frais, j'ai dit à Annie "Alors Annie, que penses-tu de l'Amour est dans le pré ?" C'était une fan comme moi, nous échangions nos impressions tous les mardis. Annie a répondu "Bof! que du trucage, je n'ai plus envie de regarder." Comme moi, j'ai ri, comment avons nous pu aimer autant cette émission, le sorcier nous a désenvoûtées !!! Comme m'a dit quelqu'un que je ne citerais pas ici "Enfin MClaire tu deviens raisonnable." Je ne regrette rien, j'ai passé de bonnes soirées, je ne brûle jamais ce que j'ai adoré.
Tout à l'heure j'écoutais Marc Jolivet sur Europe, c'est un gai, optimiste, il n'engendre pas la mélancolie, donc je riais en l'écoutant, je chantais aussi avec lui. J'ai juste eu un brin de mélancolie en entendant Georges Chelon chanter "Evelyne", il chantait bien Chelon.
"Evelyne
Ça ne pèse pas lourd
Mais c´est joliment fait
Et vous seriez jaloux
Si je vous décrivais
Evelyne
Tantôt c´est la gamine
Tantôt la grande dame
Elle est toujours câline
Mais sait doser la flamme
Evelyne
C´est tout un grand sourire
Qui vous coule dessus
C´est tout un corps en vie
Qui vous marche dessus
Evelyne"
J'ai pensé à Evelyne, ma voisine de Binic, il y a bien longtemps que nous n'avons pas de ses nouvelles, il faudrait que je donne un petit coup de bigophone. Evelyne était infirmière à l'hosto de St-Brieuc, le vendredi soir elle sonnait chez moi en finissant sa journée et nous buvions notre petit whisky de la semaine en riant beaucoup. J'avais le sourire en pensant à elle, c'était son moment de détente après des dures journées. Evelyne était célibataire, elle n'avait pas d'enfants et son grand plaisir était d'amener mes petits-enfants au cinoche ou manger une crêpe. Ils s'en souviennent encore.
J'ai ri en découvrant la bande dessinée des Birds ce matin (Toujours un clic sur la photo pour lire)
C'est le genre d'humour que j'adore, un peu absurde.
Dans le même genre d'humour, ce dessin.
J'ai éclaté de rire en voyant Christian en bermuda, il ne veut jamais se mettre en bermuda, il dit "J'ai de trop belles jambes, je ne veux pas que les gens voient." Il a des jambes normales, mais elles ne bronzent jamais, un mystère. Le pire est qu'il achète des shorts, j'ai sorti toute une collection de l'armoire, ils sont neufs.
J'ai aussi beaucoup ri en découvrant le commentaire de Jean sur Facebook, je disais que j'avais commencé à lire deux pages de "Maine" et que l'histoire m'emballait, il a répondu
"On me dit que seules les deux premières pages valent vraiment la peine!" J'adore aussi l'humour très british de Jean. Il me fait beaucoup rire.
Rions, rions beaucoup. La vie est courte, je veux être vivante. Oublions ce qui pourrait nous gâcher ce plaisir, j'ai une capacité d'oubli incroyable, je l'ai souvent dit, c'est ce qui me permet de rire de tout et de rien. Il y a assez de moments douloureux qui font que nous pouvons être tristes, les petites choses de la vie ne valent pas le coup de nous gâcher notre existence. Laissons les grincheux à leur sort.
SCRABBLE :
Hier, nous avons joué ANICIEN (ne) habitant du Puy en Velay, très jolie ville en passant,
On peut aussi appeler ses habitants les PONOTS et les PONOTES. (Ponotes + s = ESPONTON)
Je n'ai jamais oublié le mot PONOT depuis que Francine Roquinarch du club de Perros me l'avait appris dans un tournoi organisé par le club de Nantes il n' y a pas loin de 20 ans, au
bord de l'Erdre, cette si jolie rivière.
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