vendredi 23 août 2013

La robe de mariée.


Je regardais les photos de notre semaine en Normandie, semaine qui me semble déjà si lointaine, les jours étaient longs, ils raccourcissent, c'est encore l'été et pourtant pas tout à fait, dès le 15 août rien n'est pareil, les hortensias fanent, la pelouse fleurie se flétrit, si vous faites vos courses vous passez forcément dans les rayons fournitures scolaires, il y a foule. Tout vient nous rappeler que septembre est à notre porte.

 
Je me suis attardée sur la photo du couple de mariés, ils étaient beaux, heureux, ils se sont laissés prendre en photo facilement. J'ai repensé à ma robe de mariée, où est-elle? Certainement en poussière, elle aurait dû traverser la méditerranée dans le déménagement de mes parents, rien n'est arrivé à bon port, ma robe s'est évaporée. J'aimerais qu'elle soit dans un carton, dans mes souvenirs de jeunesse, je l'aurais effleurée de temps en temps mais jamais jetée, je n'aurais pas pu l'essayer, j'étais mince comme un fil. Nous choisissons avec amour une robe qui est le témoin d'une journée inoubliable et nous l'abandonnons un peu chiffonnée dans le coin d'une pièce, nous l'oublions, occupés à construire les premiers jours d'une vie à deux et très vite à trois. J'y repense quelquefois, elle a peut-être eu une deuxième vie si ceux qui ont pillé les meubles et les cartons ont jugé qu'elle pouvait encore servir. Je portais quoi comme parfum ce jour là ? Je ne m'en souviens pas, mais il devait rester une trace sur la robe. Comme souvenir j'ai une coupure de journal, quelques télégrammes de félicitations, l'encre s'est éclaircie, ils sont presque illisibles et bien sûr le traditionnel album de photos.
Nous étions aussi beaux et heureux que les mariés de Normandie, si, si, les mariés sont toujours beaux. Si vous voulez revoir les photos vous cliquez sur ce lien.

J'ai bouquiné, je ne voulais pas sortir aujourd'hui, j'étais bien sur ma terrasse, le vent s'est levé, j'ai fermé les parasols, le ciel se couvre de nuages pas méchants pour l'instant mais je crois que nous n'aurons pas besoin d'arroser ce soir. Une araignée tissait sa toile entre le mur de la maison et un arbuste, c'était fascinant de la voir faire, elle est partie vivre au paradis des araignées, je ne suis pas arachnophobe mais je ne vais pas non plus les héberger. Autant vous me feriez grimper aux murs avec une souris qu'avec une abeille ou un araignée non, je ne me suis jamais fait piquer par une guêpe, elle tourne autour de moi et je ne bouge pas, elle finit par s'en aller. J'ai appris un truc pour chasser les guêpes, faire brûler du café dans un récipient en fer ou en terre, n'importe quel café, elles n'ont pas de préférence, du Lavazza, du café grand-mère ou celui de chez Ldl, elles partent.

J'ai fini mon bouquin d'Henning Menkell "Profondeurs", j'aime bien cet auteur mais là je ne me suis pas régalée, un peu ennuyée.

Les Birds, puisque je vous parle des médicaments plus bas.

SCRABBLE :

J'ai demandé la liste des médicaments admis au scrabble sur Facebook-scrabble, j'ai eu plein de réponses, des noms courts, des noms longs que nous ne jouerons jamais, mais c'était intéressant d'apprendre quelque chose que nous oublierons aussi vite, enfin moi.
T.Chincholle a même proposé CHINCHOLLE + ????? CHLORAMPHENICOL.
P.Calendini BENZODIAZEPINE, un autre AMOXICILLINE etc....
Restons dans le raisonnable :

ASPIRINE - GARDENAL - VERONAL - DIAZEPAM - MEDIATOR - ATROPINE - VALIUM -
METADONE -

Si vous voulez une liste plus complète, vous pouvez cliquer sur ce lien, le site de Florian Levy, vous aurez tout ce que vous cherchez, mais n'allez pas jusqu'à la migraine.


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