lundi 9 septembre 2013

Tous les matins, après avoir accompli mes devoirs de femme de ménage, poussière, aspirateur, serpillère, linge, nettoyage des salles de bains, oui nous sommes vernis, nous avons chacun la nôtre, mais l'autre chacun ne fait jamais le ménage dans la sienne, il attend...et avant d'ouvrir le frigo pour savoir ce que nous allons manger, d'ailleurs ça devient de plus en plus compliqué, Christian n'aime plus la viande, il n'aime pas le poisson, alors j'improvise souvent, je ne peux même pas dire que l'on entend le bruit de l'ouvre-boîte, les boîtes s'ouvrent avec une languette, là il y a souvent un problème avec moi, la languette se casse, le congélateur recèle des trésors, merci Picard, mais attention il m'arrive assez souvent de me lancer dans la préparation d'un plat, j'ai des beaux restes. Ho! ma phrase est longue, je voulais en venir où ? Donc, tous les matins je lis mes blogs et ce matin j'ai éclaté de rire en lisant celui de Caroline, son fils est allé chez un coiffeur low-coast, il y avait un reportage sur la 6 hier soir, 10 euros la coupe et le coiffeur avait oublié de mettre le sabot, pauvre gamin, un énorme trou, j'ai pensé aux coupes faites à Cricri, pas de sabot, tondeuse
 
en panne, rasé le dessus du crâne au point qu'il ressemblait au professeur Tournesol, mais moi mon métier n'est pas coiffeuse, j'ai des excuses. Lorsque je coupais les cheveux à mes enfants lorsqu'ils étaient petits et si je faisais un trou, je barbouillais avec un feutre de la couleur de leurs cheveux, je vous rassure ça n'arrivait pas souvent. J'ai toujours aimé couper les cheveux, même si ceux sur qui j'officiais prenaient la fuite en me voyant avec des ciseaux à la main.

La journée commence bien, j'ai ri


Un clic.

Plus sérieusement, samedi soir j'écoutais Ruquier et il avait invité Yann Moix, cinéaste, écrivain, c'est celui qui a tourné "Podium", Yann Moix a écrit un énorme bouquin "Naissance" plus de 1000 pages, et il pèse 1kg3. Je pense que je vais m'abstenir de le lire ou quelques pages pendant des années. Il a écrit 300 pages sur sa venue au monde par césarienne. En l'écoutant je réfléchissais, je pensais que finalement nous ne connaissons pas grand chose sur notre naissance, l'instant où nous avons pris un grand bol d'air à l'extérieur, par exemple je ne sais pas où je suis née vraiment, le lieu oui, mais la maison non, les femmes n'allaient pas dans les hôpitaux à cette époque, je n'ai jamais entendu ma mère parler de l'instant où elle m'a mise au monde, j'ai posé la question à Christian, il m'a répondu "je sais que je suis né dans une gendarmerie sans képi sur la tête, mais pour le reste c'est vague" sa mère non plus ne s'étendait pas sur le sujet. Est-ce que les jeunes mamans parlent de ça avec leur enfant ? Est-ce que j'ai parlé quelquefois de ça avec mes enfants ? Je pense que oui, mais ils n'ont peut être pas fait attention, ils se poseront la question un jour, lorsque les années seront comptées.
Yann Moix a écrit ce bouquin pour dire à ses parents qu'il ne les avait pas choisis, mais personne ne choisit ses parents. Ce type peut être très intéressant, il est brillant, mais en même temps un peu énervant. Une phrase de lui :
 «Il y a deux manières d'exister : soit en se donnant en spectacle comme quelque chose de vivant (sans cesse en train d'être vivant), soit en se livrant au monde comme quelque chose de mourant (sans cesse en train de mourir).»


Il pleut. Partirons nous un jour ? Nous aurions été si bien au camping la semaine dernière, j'espère que le soleil pointera un rayon. Tout est prêt, mais nous sommes chez nous, de toutes les manières je suis inscrite à La Rochelle, le camping d'Angoulins aura notre visite.



Une petite image rigolote.

SCRABBLE :

Les poires commencent à murir.

Quand mon compotier s'ENCRASSA, plus question que je CRANASSE en offrant une CRASSANE.


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