Le Bloc Notes

lundi 1 septembre 2014

Trois jours sans franchir les frontières du jardin, je n'avais pas envie d'aller "voir le monde", j'étais bien sur le relax, dans la maison, dans le jardin, vraiment, aucun besoin d'ailleurs.
Alors aujourd'hui il fallait un peu bouger, j'ai laissé mon bouquin sur la table "Au revoir là-haut" le dernier Goncourt, c'est bizarre je lis très rarement les Goncourt, tout cet engouement pour un livre me dérange, là j'ai eu tort, c'est Malou qui me fait lire ce roman et j'ai du plaisir, bizarrement aussi je n'ai jamais lu un seul livre de Nothomb et l'autre jour au club Ginette m'a dit "Tu veux ce bouquin?" c'était un livre en poche de Nothomb, un ancien livre, de 2004 "Robert des noms propres". Je vais le lire, un petit bouquin, si je m'ennuie en lisant ce sera bref.

J'ai donc renoncé à ma vie d'ermite et nous sommes allés nous balader.

J'hésitais entre Guérande, La Baule ou Etel, Carnac moins loin, il fait tellement beau, j'ai pensé qu'Etel serait la bonne destination, il y a une lumière, des couleurs, le bleu surtout que nous ne retrouvons pas ailleurs, Etel est un endroit unique en Bretagne, la côte est vraiment préservée, la barre d'Etel attire du monde mais aujourd'hui c'était marée basse, presque pas de barre.

J'ai pris des photos, il y avait aussi une exposition d'anciennes photos sur le port et d'autres avec des témoignages d'élèves des lycées du Morbihan, c'était intéressant à lire. Aller au lycée en bateau.

Un clic sur la photo.

Il a fallu que nous allions à Etel pour apprendre que nous avons un barde à Baden

La ria d'Etel en 1930

Le port d'Etel en 2014

Nous avons suivi du regard un bateau, des voiles rouges foncées sur le bleu de la mer, un enchantement pour le regard, il est allé jusqu'à la barre et a rebroussé chemin.

En rentrant nous sommes passés par Carnac. Je suis rentrée dans une boutique qui faisait des promotions, je suis sortie presque aussi vite, la vendeuse ne me lâchait pas "Vous voulez quelle taille, vous cherchez quoi, je peux vous renseigner" j'avais beau lui dire que je ne cherchais rien de spécial mais que je regardais, j'ai bien le droit, elle insistait, j'ai fini par lui répondre d'une façon peu aimable, elle n'était pas non plus souriante, je suis désolée mais j'ai horreur qu'on me colle dans les boutiques, la meilleure façon de me faire fuir et je suis certaine que nous sommes nombreuses dans ce cas, de toutes les façons il n'y avait rien qui me plaisait, pas le moindre petit pull pour l'hiver, pas de regrets. Les hommes sont plus influençables, ils ne résistent pas aux vendeuses.