lundi 24 décembre 2012

Un dernier bloc notes avant la journée de Noël.

Et JOYEUX NOEL A TOUS.

Je ne suis pas sortie depuis trois jours, je n'ai donc pas pu voir l'affluence dans les magasins et ça ne me manque pas. Il fallait que je récupère avant le réveillon si je voulais être un petit peu en forme, le rhume est terminé, la toux se calme. Les jeunes ont envie de faire la fête, je n'allais pas tout gâcher.
Ce matin c'était aussi la fête de l'ostréiculteur qui est tout près de chez moi, il y avait foule, tellement de monde qu'un gamin s'est précipité dans les jambes de Christian en l'appelant "Papa" !! Lorsque je regarde les employés travailler, j'ai mal pour eux, dans le froid, l'eau glacée, les courants d'air, les sacs à transporter, quel métier... Lorsque nous habitons loin de la mer, nous ne nous imaginons pas tout le travail qu'il a fallu effectuer avant de retrouver les huîtres dans nos assiettes.
Gaver des oies ou des canards est moins fatigant. Nous allons enfin manger les deux bocaux achetés en septembre, ils étaient là, offerts à nos regards et pourtant nous avons résisté à la gourmandise. J'adore le foie gras. Le producteur des Eyzies était sûr de lui, il sera bon, il me reverra lors d'un passage, nous passons souvent aux Eyzies, si le foie n'est pas bon il le saura.

Pourtant hier soir en regardant Sept à Huit j'étais émue, profondément émue. Il y avait un reportage tourné à kinshasa, dans ce Congo extrêment pauvre, loin de toutes nos préoccupations du repas de Noël, leur principal souci à eux est de survivre avec un peu plus de un euro par jour. Le but du reportage était de nous montrer l'orchestre formé par un autodidacte de la musique. Il y avait un enfant qui avait un don pour le violon, né dans une famille pauvre, il était gêné de coûter un peu d'argent à ses parents qui faisaient des gros sacrifices pour qu'il puisse jouer. Il était touchant, une jolie petite bouille, quelques euros pour acheter un costume, alors que nous dépensons presque sans compter pour des jouets, pour un repas. Si j'avais pu l'aider, je l'aurais fait, ce sont des enfants. J'étais presque en colère et je disais "Et si nous méritions tout ce qui nous arrive, nous avons été trop gâtés, tout était trop facile, il faut revenir sur terre, trop de différence, ça peut que nous péter au visage." Prendre conscience, Noël c'est peut être aussi ça, prendre conscience qu'une grande partie de la planète ne mange pas à sa faim. Nous nous sentons bien impuissants, peut être que le président du Congo pourrait vendre quelques hôtels particuliers ou quelques voitures de luxe qu'ils possédent certainement pour nourrir son peuple, mais l'Occident se tait.
Merci à Sept à Huit pour ce très beau reportage à la veille de Noël.

 
Je mets en photo une crèche de Noël en Afrique. Je ne veux surtout pas jouer à la moralisatrice, loin de là, moi aussi ce soir je vais manger, trop manger.



CINQ MOTS qui commencent par S et qui finissent par EL :

SCALPEL - SENSUEL - SPIEGEL - STRUDEL - SURREEL -

J'aurais sans doute oublié de mettre un L au bout de SCALPE.


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