jeudi 3 janvier 2013

Aujourd'hui c'était crise de fou-rire mais retenue.  Nous avons fait les deux hypers, Leclerc et Carrefour et à chaque fois à la caisse il y avait des hurluberlus.
Chez Leclerc un monsieur un peu bizarre qui rangeait consciencieusement la marchandise achetée dans son caddie, comme s'il allait partir avec jusque chez lui, le caddie lui servant de placard, il a payé bien tranquillement, puis a regardé sa note dans le détail toujours planté à la caisse, nous attendions, la caissière lui a demandé s'il y avait un problème, il la regarde en marmonnant, fait un pas, a encore consulté son ticket et lui a dit "Je ne comprends pas, je ne dois pas 57 euros" elle pleine de patience lui répond "Non, vous avez 57 euros de crédit sur votre carte de fidélité, vous pouvez vous acheter des vêtements ou autre chose avec cette somme", elle avait dû voir qu'en effet son tee-shirt n'était pas de la première jeunesse, toujours dubitatif le monsieur (il ressemblait à Popeye) "Ah bon! bizarre, c'est quoi ce truc", n'étant pas certain d'avoir bien compris il est allé voir l'agent de sécurité qui lui a encore expliqué et il est reparti sans utiliser ses 57 euros. J'ai bien peur qu'il pense que plus il les garde plus il y aura des intérêts. Moi mon crédit Leclerc je l'utilise régulièrement, il a même servi à l'achat d'une très bonne bouteille de bordeaux pour le nouvel an. Il n'atteindra jamais 57 euros.
J'ai admiré la caissière qui n'a même pas manifesté le moindre signe d'impatience, elle avait certainement envie de rire, mais elle s'est contrôlée.

Chez Carrefour, c'était aussi un monsieur d'un certain âge et même d'un âge certain qui devait se remettre en ménage, enfin ça c'est moi qui le dit, planche à repasser, fer à repasser, casseroles, il paye donc avec sa carte bleue, met la carte dans l'appareil et annonce son code à haute voix en tapant avec précaution sur les touches, 3 6 4 2, il n'y avait plus qu'à l'assommer à la sortie du magasin et aller faire des achats à son compte.  Manque de bol, nous n'avons pas fait attention et sommes tombés sur la caissière que nous n'aimons pas, elle ressemble un peu à Zézette du Père Noël est une ordure avec sa petite barrette sur le côté, elle n'a pas le sourire, nous ordonne de poser nos affaires là et pas ailleurs, j'avais acheté un sous-vêtement bien féminin, et Christian le range dans le petit sac et lui dit très sérieusement " Si ça ne ME va pas, je peux le rapporter." "Non, monsieur, nous ne reprenons jamais les sous-vêtements, ce n'est pas sain." J'ai failli éclater de rire, mais elle m'aurait bien engueulée la Zézette. Je suis certaine que ce soir elle aura quelque chose à raconter chez elle "Tu sais pas, il y a eu un homme..."
Remarquez j'ai tort de me moquer, je suis bien en train de vous raconter "Vous savez, il y avait deux hurluberlus...."

C'est la saison des calendriers, il y en a de toutes sortes, je reste fidèle à celui des pompiers, mais sur internet j'ai relevé celui de Ryanair, pouvez-vous me dire pourquoi les annonceurs mettent toujours des filles presque nues pour leur pub? ça sert à quoi? Peut être à agrémenter la cabine des routiers, le calendrier Pirelli qui était celui que cette profession préfèrait n'est sans doute plus ce qu'il était.

J'ai vu aussi celui qui est fait en allumettes, conçu par un désigner, je n'aime pas du tout, de quoi nous donner le cafard chaque matin, brûler notre vie, les jours qui passent, quelle idée ! Une idée de Yurko Gutsulyak.



Quelques mots qui j'espère ne s'envoleront pas en fumée :

J'ai révisé mes mots en AR, seul INSTAR est invariable,
ceux qui commencent par C et qui finissent par AR :

CALMAR, ne pas oubliez de pastiller au bout de CALMA -

CASOAR - CASTAR - CAVIAR - CLEDAR - COSTAR (d)

CALAMAR -  CANULAR - CHEDDAR - COALTAR -

COUGUAR - 

CELLULAR - CENTIBAR - COLCOTAR -  COQUEMAR - COUGOUAR - 

CULTIVAR - ne pas oubliez de pastiller au bout de CULTIVA -  CYCLECAR -

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