mardi 1 avril 2014

Il doit bien y avoir un de mes lecteurs qui fête son anniversaire, alors bon anniversaire !

Nous avons un nouveau premier ministre, une nouvelle maire de Paris, tous les journaux télévisés nous ont dit qu'ils étaient tous les deux d'origine espagnole, même nés en Espagne et c'est ça qui m'a le plus touchée en dehors de toutes les idées politiques.
Je pense à mon arrière grand-mère, ses enfants, ses petits-enfants, à leurs origines espagnoles qu'ils n'étalaient pas sur la place publique, à leur époque les espagnols étaient les parents pauvres de l'Europe, des ouvriers agricoles qui fuyaient souvent leur pays, la misère et qui s'installaient en Algérie où ils continuaient à travailler la terre dans des grosses fermes, pour des colons. Longtemps, le fait d'être espagnol était synonyme de gens qui servaient les autres.
Tout a changé après la mort de Franco, l'Espagne est devenu un pays prospère, fier, l'égal des autres pays européens, ce pays a subi la crise comme les autres.
Les parents de Manuel Valls et d'Anne Hidalgo n'ont pas eu le même destin que tous ces espagnols qui fuyaient leur pays, la vie a certainement été plus clémente pour eux, leurs enfants ont pu faire des études et accéder aux plus hautes fonctions. Ce n'était pas le cas en Algérie, il fallait travailler jeune pour aider la famille même si les enfants avaient des grandes capacités. Ma mère aurait pu poursuivre des études, mais elle ne voulait plus être une charge pour sa grand-mère qui l'élevait et qui travaillait dur en faisant plein de petits boulots pendant que son grand-père était ouvrier agricole, elle a tout arrêté, je pense que cela a été le regret de sa vie. Elle aurait voulu nous faire faire des grandes études, par revanche certainement, mais nous commencions à être une génération d' enfants gâtés par la vie, aucun esprit de revanche  la facilité et je voulais me marier à 18 ans et demi, pas de place pour autre chose......J'étais amoureuse et rien ne m'aurait fait changer d'avis, je harcelais jusqu'à ce que j'obtienne ce que je voulais.
 Il faut tout de même avoir le cuir dur pour faire de la politique, on vous prend, on vous jette...


J'ai raconté mon aventure sur Facebook, apparemment ça a fait rire, j'ai ri aussi je ne pouvais pas faire autrement. De toutes les façons, c'est la deuxième fois que cela m'arrive, la première fois c'était à Quimper, il y a 29 ans, j'avais fait toute mes courses avec deux chaussures différentes sans m'en rendre compte, la prochaine fois ce sera pour mes 100 ans, je ne mettrai pas les mêmes charentaises !
Il fallait que j'aille chez mon médecin généraliste, je le vois tous les trois mois, Christian aussi. Nous n'étions pas en retard, aucune excuse. Je n'ai pas allumé le garage pour mettre mes chaussures, je suis montée dans la voiture et en route pour Larmor-Baden, nous nous installons dans la salle d'attente, les patients arrivaient, il commençait à y avoir du monde. J'avais amené un bouquin avec moi, je lisais et mes pieds gigotaient dans mes chaussures, je trouvais que j'étais beaucoup plus à l'aise dans une chaussure que dans l'autre, je regarde mes pieds et je dis "merde" pas trop fort quand même, je n'avais pas mis les mêmes chaussures, la même couleur mais pas du tout la même forme, étant donné que je ne mets que des mocassins, je n'avais pas de problème de marche. 
Seule chose à faire dans ce cas, l'autodérision, le fou-rire m'a pris, tout le monde s'est mis à rire et une dame qui avait un plâtre à un pied me dit "Moi aussi mes chaussures sont différentes". Il ne me restait plus qu'à faire des grands sourires  pour que les gens oublient mes pieds. Le médecin a vu évidemment, et Christian qui est passé après moi lui a dit "Vous pensez qu'il faut commencer à la soigner?" il a répondu "Pas tout de suite".
Promis, je ne partirai plus jamais de chez moi sans regarder mes pieds.

Les Birds :


Une petite histoire, il y avait longtemps, je la connaissais mais elle me fait toujours rire, vous la connaissez peut-être aussi :

Examen annuel

C’est un vieil homme de 80 ans qui va chez le docteur pour un examen annuel. Ce dernier lui demande comment vont les choses.
- Je suis en pleine forme, je sors avec une jeune de 20 ans, et je l’ai mise enceinte. Qu’est-ce que vous pensez de ça, doc ?
- Laissez-moi vous raconter une histoire, dit le docteur. C’est une histoire vraie :
J’ai un ami qui est un passionné de chasse, il n’a jamais manqué une saison. Un jour, alors qu’il s’en allait chasser et qu’il était pressé, il se trompa et au lieu de prendre son fusil, il prit son parapluie. Au coeur de la forêt, il aperçoit un sanglier énorme qui fonce sur lui. Il saisit son parapluie, l’épaule et appuie sur la poignée. Savez-vous alors ce qu’il s’est passé ?
- Non…
- Eh bien, le sanglier tomba raide mort à ses pieds
- C’est impossible, s’insurgea le vieillard. Quelqu’un a dû tirer à sa place !
- C’est précisément là où je voulais en venir.


SCRABBLE :

Anagrammes pas évidentes :

PSAUTIER - SAPITEUR -  TAUPIERS 

Si vous posez SAUTIER, vous n'oublierez pas de pastiller devant pour PSAUTIER.

Aujourd'hui à Baden, partie club, duo d'Anne-Marie et de J.Pierre pour INCREEE -

C'est un adjectif, ne jouez jamais "increera"




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