lundi 7 juillet 2014

J'ai un peu de temps ce matin, mon repas est prêt, je fais toujours une grosse platée de tomates farcies, beaucoup trop comme toujours, trop de pâtes, trop de riz, trop de patates, trop de tout...faire la cuisine pour deux est une affaire de dosage, je ne sais pas doser. Hier, tomates farcies, aujourd'hui tomates farcies, nous aimons, ça ne va pas nous déranger.
Lorsque les enfants étaient à la maison je n'avais pas de restes, ils mangeaient de tout, avec mes petits-enfants ce n'était pas la même chose, il fallait prévoir plusieurs menus, ils n'aimaient pas tous le même plat et puisque je les avais pour une durée bien déterminée j'obtempérais...je sais j'avais tort.
Quelle évolution dans la façon de se comporter à table, entre le quignon de pain pas terminé dans la serviette pour le repas suivant et les restes dans les assiettes parce qu'ils n'aiment pas. On nous disait "Tu ne quitteras pas la table tant que tu n'auras pas fini", eux s'en fichent, c'est à peine si ils demandent "Je peux me lever de table ?". Ils débarrassent quand même leur assiette et se carapatent devant leur ordi ou leur jeu vidéo, corvée repas avec les parents terminée, chacun vit sa vie. A mes yeux, le repas est pourtant le moment où tout le monde se retrouve, cela devrait être un moment privilégié, bon, je dois être de la vieille école, je suis de la vieille école....Il y a longtemps que je ne dis plus rien, un détachement qui me surprend moi-même, l'indignation est quelquefois fatigante.


En écoutant la radio ce matin, plus exactement les infos, un sujet sur la solitude des gens, de plus en plus de personnes se retrouvent seules chez elles, sans aucun contact, ni amis, ni famille, ni voisins attentionnés. Le téléphone ne sonne plus, plus rien ne se passe dans leur vie, ils attendent que la journée s'écoule. Le téléphone qui ne sonne plus ce n'est pas étonnant, il y a les SMS si vous avez un portable, je m'y suis mise aussi, je passe des SMS, tout arrive. Louis m'a dit "Je "part" en fac de langues étrangères" j'ai répondu par SMS "Tu fais bien d'aller en fac de langues étrangères, parce qu'en français on écrit "je pars" et pas "je part". il a répondu "Je n'aime pas trop le français". J'espère qu'il saura un jour ce qu'il veut faire, cet enfant est brillant de l'avis de tous, mais indécis. 




Si vous avez regardé "reportages" hier à la télé, vous avez pu voir le Racou, cet endroit magnifique à côté d'Argelés, un petit hameau sur la plage et là pas de solitude, tout le monde se connaît, on vit dehors, on fait la fête ensemble, les enfants jouent en liberté, le paradis en été. Lorsque nous allons à Argelès c'est un endroit que nous parcourons souvent, nous aimons.
Je repensais à mes vacances lorsque j'étais enfant à Herbillon près de Bône, la même liberté, des journées entières sur la plage sans la surveillance des parents, quelle chance d'avoir connu ces moments.

Il fait beau, je vais profiter du jardin, hier j'ai fini "Combien ?" de kennedy, j'ai écrit une gazette, j'ai commencé "L'île des oubliés", embarquée tout de suite dans cette histoire. Je n'entends plus le taille-haie, Christian doit avoir faim, je vous laisse pour faire chauffer les tomates farcies...

Mais avant une image d'humour, c'est vrai, les crêtes de nos montagnes sont belles.
La succession est prête, ils ont les dents longues ces deux jeunes, je suis certaine qu'ils ont tout compris.



SCRABBLE :

Puisqu'il fait beau, vous irez peut être pêcher en mer avec une ligne à la main, ça s'appelle un LIBOURET.

De chez moi j'entends les enfants plonger dans la piscine, le camping  est tout prêt :

Anagrammes : PLONGEAS - ESPAGNOL -
                             
                             PLONGEAI = GALOPINE -

Nous pouvons REPLONGER.


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