Ce matin, je pensais à ma mère, maman qui vieillit, 91 ans bientôt, et qui a la chance d'avoir tous ses enfants.
Je pensais aussi à toutes les mamans qui souffrent en ce moment, aux mères nippones disparues dans le tsunami, à certaines mamans miraculeusement vivantes et qui n'ont pas pas pu sauver leurs enfants, qui n'ont pas eu le temps de les voir grandir, de leur apprendre la vie, aux mères libyennes, egyptiennes, tunisiennes, yémenites, syriennes, qui voient ce qu'elles ont de plus cher au monde abattu sous leurs yeux, on ne met pas des enfants au monde pour les voir mourir au nom d'une hypothétique liberté, je pense aussi aux mères qui voient leurs enfants s'embarquer dans une guerre dont on est loin de connaître l'issue. Ce matin, si l'envie me prend, j'ai l'immense chance de pouvoir aller embrasser mes enfants et mes petits-enfants, ils sont là, tout près.
J'ai trouvé ce dessin sur internet, pas de commentaire, il représente toute la détresse de ce peuple qui subit en ce moment les pires catastrophes. Je ne sais pas si vous avez lu
"La route" de Cormac Mac Carthy, à la suite d'une apocalypse dont on ne connaît pas l'origine, un homme part avec son fils à travers un territoire complètement ravagé, ce livre est magnifique, poignant, ce dessin pourrait l'illustrer.
TROIS MOTS :
KOMBU : Algue.
POSTPOSE : du verbe POSTPOSER, placer un mot après un autre. Ce verbe est transitif.
APSARA : Nymphes célestes d'une grande beauté, elles symbolisent le plaisir des sens et de l'esprit.
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